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Menée par Arvid Guterstam, Valeria I. Petkova et Henrik Ehrsson, tous trois membres du Groupe Ehrsson de travail sur la possession mentale de son corps, une étude citée par Ed Yong, journaliste scientifique de Not Exactly Rocket Science prouve que le cerveau serait tout à fait à même d’accepter un troisième membre supérieur.
Jusqu’à présent, cette possibilité semblait plutôt réservée à la science-fiction ou la mythologie, qui regorgent de personnages possédant plus de deux bras: Kali, déesse du temps, de la mort et de la délivrance, Goro, personnage du jeu vidéo Mortal Kombat, Spider-Man dans une série de comics, ou encore Zaphod Beeblebrox, le président de l’Univers dans le Guide du Routard Galactique (H2G2).
Pour l’étude, 154 volontaires se sont assis, les bras écartés sur une table et masqués au-dessus du poignet, les scientifiques plaçant à côté de leur main droite un avant-bras réaliste en caoutchouc. En commençant par simplement brosser d’un pinceau les doigts des deux mains droites au même moment, ils font accepter au cerveau les deux mains droites. Les volontaires, complétant un questionnaire, ont annoncé qu’ils «ressentaient la main de caoutchouc comme la [leur]».
Pour aller plus loin, les trois chercheurs ont relié des électrodes à la main droite réelle, permettant ainsi de mesurer le courant électrique y passant. En effet, en cas d’excitation ou d’émotion forte, les paumes de nos mains suent et cette sueur aide à la conduction électrique. C’est cette conduction que les chercheurs ont ainsi vu augmenter lorsqu’ils ont menacé la fausse main, prouvant que le cerveau l’avait bien acceptée comme sienne.
L’illusion vient du fait que le cerveau, recevant deux informations conflictuelles (une seule main recevant effectivement un coup, mais deux mains vues par les yeux comme recevant ce coup), choisit finalement d’accepter les deux mains comme rattachées au corps.
Même si les tests ont prouvé une conduction plus forte en menaçant la main réelle, les résultats de plusieurs examens effectués en utilisant par exemple un pied ou une main non réaliste n’ont pas égalé les résultats produits par la fausse main, prouvant que n’importe quel substitut ne peut être accepté.
Si l’on est encore loin de réaliser des prothèses de main contrôlées par la pensée, ces expériences ont prouvé qu’a priori le corps accepterait ce troisième membre, ce qui serait utile pour un malade atteint de paralysie par exemple.
Jusqu’à présent, cette possibilité semblait plutôt réservée à la science-fiction ou la mythologie, qui regorgent de personnages possédant plus de deux bras: Kali, déesse du temps, de la mort et de la délivrance, Goro, personnage du jeu vidéo Mortal Kombat, Spider-Man dans une série de comics, ou encore Zaphod Beeblebrox, le président de l’Univers dans le Guide du Routard Galactique (H2G2).
Pour l’étude, 154 volontaires se sont assis, les bras écartés sur une table et masqués au-dessus du poignet, les scientifiques plaçant à côté de leur main droite un avant-bras réaliste en caoutchouc. En commençant par simplement brosser d’un pinceau les doigts des deux mains droites au même moment, ils font accepter au cerveau les deux mains droites. Les volontaires, complétant un questionnaire, ont annoncé qu’ils «ressentaient la main de caoutchouc comme la [leur]».
Pour aller plus loin, les trois chercheurs ont relié des électrodes à la main droite réelle, permettant ainsi de mesurer le courant électrique y passant. En effet, en cas d’excitation ou d’émotion forte, les paumes de nos mains suent et cette sueur aide à la conduction électrique. C’est cette conduction que les chercheurs ont ainsi vu augmenter lorsqu’ils ont menacé la fausse main, prouvant que le cerveau l’avait bien acceptée comme sienne.
L’illusion vient du fait que le cerveau, recevant deux informations conflictuelles (une seule main recevant effectivement un coup, mais deux mains vues par les yeux comme recevant ce coup), choisit finalement d’accepter les deux mains comme rattachées au corps.
Même si les tests ont prouvé une conduction plus forte en menaçant la main réelle, les résultats de plusieurs examens effectués en utilisant par exemple un pied ou une main non réaliste n’ont pas égalé les résultats produits par la fausse main, prouvant que n’importe quel substitut ne peut être accepté.
Si l’on est encore loin de réaliser des prothèses de main contrôlées par la pensée, ces expériences ont prouvé qu’a priori le corps accepterait ce troisième membre, ce qui serait utile pour un malade atteint de paralysie par exemple.