Autres articles
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde

Le centre de la parole dans le cerveau ne se situe pas à l’endroit où la science le plaçait depuis la fin du XIXe siècle, révèle une recherche publiée lundi aux Etats-Unis et qui pourrait entraîner la réécriture des manuels de neurologie.
Jusqu’alors les neurologues pensaient que le siège de la parole était situé sur l’arrière du cortex cérébral, près du cortex auditif où tous les sons sont reçus.
Ce centre de la parole était appelé “Aire de Wernicke”, du nom du neurologue allemand qui avait proposé cette partie du cerveau fin 1800 d’après ses recherches sur les traumatismes cérébraux et leurs impacts sur la capacité à parler ou à comprendre quelqu’un qui parle.
Mais selon une nouvelle recherche publiée en ligne dans les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS), et ayant analysé plus de cent études d’images du cerveau, le centre de la parole de Wernicke se trouve au mauvais endroit.
Le centre de la parole se situerait en fait environ trois centimètres plus près de l’avant du cerveau et de l’autre côté du cortex auditif, soit, en termes d’architecture et de fonctions cérébrales, très loin de l’endroit retenu par Wernicke.
Cette conclusion signifie que “tous les manuels de neurologie et de médecine devront être réécrits”, insiste le Dr Josef Rauschecker, professeur au département de sciences neurologiques de la Faculté de médecine Georgetown (GUMC) à Washington D.C.
Pour le professeur Rauschecker, cette découverte est d’une importance capitale car ce nouvel emplacement du centre de la parole chez les humains se trouve au même endroit qu’une zone récemment découverte chez des primates qui joue un rôle similaire pour émettre ou comprendre des sons.
Ceci laisse penser que “les origines de la parole chez les humains et les singes sont plus proches qu’on ne le pensait”, souligne ce chercheur.
Les scientifiques font valoir depuis longtemps que la parole est l’apanage des humains. Ils expliquent que les singes communiquent en émettant des sons mais qu’ils ne possèdent pas un langage aussi élaboré que celui des hommes, en raison “de structures cérébrales moins développées pour traiter la parole”, explique le professeur Rauschecker.
Selon lui, “cette avancée laisse penser que l’architecture cérébrale et le traitement de la parole entre les deux espèces sont plus similaires que ce que beaucoup de personnes pensent”.
Jusqu’alors les neurologues pensaient que le siège de la parole était situé sur l’arrière du cortex cérébral, près du cortex auditif où tous les sons sont reçus.
Ce centre de la parole était appelé “Aire de Wernicke”, du nom du neurologue allemand qui avait proposé cette partie du cerveau fin 1800 d’après ses recherches sur les traumatismes cérébraux et leurs impacts sur la capacité à parler ou à comprendre quelqu’un qui parle.
Mais selon une nouvelle recherche publiée en ligne dans les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS), et ayant analysé plus de cent études d’images du cerveau, le centre de la parole de Wernicke se trouve au mauvais endroit.
Le centre de la parole se situerait en fait environ trois centimètres plus près de l’avant du cerveau et de l’autre côté du cortex auditif, soit, en termes d’architecture et de fonctions cérébrales, très loin de l’endroit retenu par Wernicke.
Cette conclusion signifie que “tous les manuels de neurologie et de médecine devront être réécrits”, insiste le Dr Josef Rauschecker, professeur au département de sciences neurologiques de la Faculté de médecine Georgetown (GUMC) à Washington D.C.
Pour le professeur Rauschecker, cette découverte est d’une importance capitale car ce nouvel emplacement du centre de la parole chez les humains se trouve au même endroit qu’une zone récemment découverte chez des primates qui joue un rôle similaire pour émettre ou comprendre des sons.
Ceci laisse penser que “les origines de la parole chez les humains et les singes sont plus proches qu’on ne le pensait”, souligne ce chercheur.
Les scientifiques font valoir depuis longtemps que la parole est l’apanage des humains. Ils expliquent que les singes communiquent en émettant des sons mais qu’ils ne possèdent pas un langage aussi élaboré que celui des hommes, en raison “de structures cérébrales moins développées pour traiter la parole”, explique le professeur Rauschecker.
Selon lui, “cette avancée laisse penser que l’architecture cérébrale et le traitement de la parole entre les deux espèces sont plus similaires que ce que beaucoup de personnes pensent”.