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D’après le bulletin quotidien du ministère de la Santé, aux 7.638 nouveaux cas covid+ confirmés en 24h, à la date du samedi 22 janvier, s'ajoutent trente et un décès. La veille, le nombre de morts à cause du virus s’élevait à 35.
“Le variant Omicron représente désormais 95% des contaminations enregistrées au Maroc” comme précisé par le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique, Mouad Mrabet, lors de la présentation du bilan bimensuel de la situation épidémique, lundi dernier. En partant de là, on peut logiquement considérer les récents décès liés au Covid-19 comme la conséquence directe du variant Omicron.
Certes, le taux de létalité est à peine de 1,4%, mais c’est déjà 1,4% de trop. Qu’en sera-t-il dans les jours à venir ? La tendance haussière en termes de décès se poursuivra-t-elle ? Le scénario d’une aggravation “du cas de certains patients Covid+ pouvant nécessiter une hospitalisation et même provoquer le décès” tant redouté par l'Organisation onusienne n’est pas à écarter. Mais le bout du tunnel ne semble pas bien loin.
“La capacité hospitalière n’est pas affectée, avec seulement 5,80% des lits en réanimation occupés”, a rassuré le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, dans une interview accordée à Jeune Afrique. 575 cas sont actuellement admis dans les services de réanimation du Royaume, dont 115 nouveaux cas entre vendredi et samedi. Mais le ministre a également mis en garde “contre un pic qui devrait être atteint aux alentours de la fin du mois de janvier et début février”.
Si l’on en croit les autorités sanitaires, ce n’est donc plus qu’une question de temps avant que la course effrénée d’Omicron ne s'essouffle et que la courbe de la transmission communautaire du virus ne commence à s’infléchir après avoir atteint son sommet. Même si pour l’OMS “aucun pays n’est tiré d'affaires, même si un pic semble avoir été atteint».
En tout cas, si inversement de courbe épidémique il y a, cela ne pourrait pas mieux tomber. Ne serait-ce qu’à la lumière des confidences faites par le ministre de la Santé au média Jeune Afrique. “Notre système de santé connaît tout de même des contraintes, notamment en matière de ressources humaines. Nous avons fait face à plusieurs pénuries de médecins et d’infirmiers, et le niveau d’épuisement du personnel nous interpelle», a avoué Khalid Aït Taleb.
Sachant que le secteur touristique et ses professionnels sont à l’agonie, l’ouverture des frontières pourrait également être une conséquence directe d’un ralentissement de la propagation du variant Omicron. La décision de fermer les frontières jusqu’au 31 janvier ne veut pas forcément dire qu’il y aura réouverture à la fin du mois “Personne ne peut dire si les frontières seront rouvertes ou non”, a précisé Khalid Aït Taleb. “On gère au jour le jour. Nous avons des indicateurs, nous les suivons”, a-t-il conclu.
Mais l’optimisme est de mise. Et pour cause, la décision de fermer les frontières, dictée par la recrudescence exponentielle des cas de contamination sur le Vieux Continent, a de grandes chances d'être annulée, d’autant que l’épidémie est moins virulente en Europe. Pour preuve, le 20 janvier dernier, le Premier ministre français, Jean Castex, a annoncé la levée progressive des restrictions destinées à lutter contre la pandémie de Covid-19 à partir du 2 février, comme le port du masque en extérieur imposé dans certaines zones.
C.C