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Dernière sortie en date des ministres du parti de la lampe lors d’une rencontre pour, dit-on, donner leurs bilans respectifs sur les premiers mois des affaires de l’Etat. En conclave à Bouznika dans un cadre partisan, le chef du gouvernement a fait encore des siennes en critiquant la Marche de la dignité et toujours avec son humour burlesque en affirmant que les syndicats sont tombés sur leur tête, croyant que l’année s’est déjà écoulée et qu’ils sont sortis pour le défilé rituel du 1er Mai. Pas drôle du tout, Monsieur Benkirane !
Si la FDT et la CDT étaient descendues dans la rue soutenues par les forces vives et démocratiques du pays, c’est parce que, monsieur, vous n’avez pas tenu vos promesses en tant que chef du gouvernement sans programme et sans vision claire. La classe ouvrière est sortie dans la rue pour réclamer un dialogue sérieux et des engagements bien définis. Quant à la rencontre du PJD à Bouznika, elle a encore démontré que les ministres du parti de la lampe ne différencient pas la fonction de ministre et le rôle de militant dans un parti politique. Cette confusion leur a joué des tours au détriment des vrais problèmes que connaît le pays.
Choubani, ministre des Relations avec le Parlement, s’est dit, pour sa part, mécontent, car les médias publics n’ont pas couvert les activités de son parti. Comme si la radio et la télévision marocaines appartenaient au parti au pouvoir. L’honorable ministre veut nous faire croire que la couverture des travaux du PJD est plus intéressante pour les Marocains que le Festival Mawazines devenu célèbre à travers le monde. Et c’est autour du ministre Rabah qu’on voyait plus posé et qui pensait réaliser un exploit en publiant la liste des bénéficiaires d’agréments, de donner libre cours à ses chimères en défendant un projet futuriste d’un TGV qui lierait Oujda et Marrakech. Et le chef de la bande qui revient à la charge en demandant encore du temps pour réaliser les projets du gouvernement, oubliant que tout le monde s’est aperçu qu’il n’y avait pas de projets mais des promesses électorales qui n’avaient pas été tenues.
De son côté, Khalfi dont les déboires et l’amateurisme politique ont été vérifiés lors du débat sur les médias publics, il s’est fait plus modeste, tout en voyant, à son corps défendant, des poches de résistance fictives comme tous ses « frères » du parti de la barbe.