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Le Onze national a raté l’occasion de mettre hors course le Cameroun : Deux points de perdus à Yaoundé

Mardi 9 Juin 2009

Le Onze national a raté l’occasion de mettre hors course le Cameroun : Deux points de perdus à Yaoundé

Ce n’est pas un point de gagné, mais deux de perdus pour le Onze national. Dimanche au stade Ahmadou Ahijou à Yaoudé, les sélections camerounaise et marocaine se sont contentées d’une issue de parité, un nul blanc qui n’arrange apparemment aucun de ces deux protagonistes qui restent sur des défaites d’entrée dans les éliminatoires jumelées, groupe « A », de la CAN et du Mondial dont les phases finales sont prévues en 2010 respectivement en Angola et en Afrique du Sud.
Ce petit point ramené de Yaoundé aurait pu conforter le public marocain s’il n’y avait pas cette victoire gabonaise sur le Togo et si les Nationaux n’avaient pas trop fait dans le ratage de réelles occasions de but.
Il faut dire que les protégés de Roger Lemerre avaient abordé leur seconde sortie des qualifications dans des conditions bien loin d’être confortables. Une déconvenue inattendue à la maison face au Gabon, suivie d’un concours de circonstances ne plaidant guère en faveur d’une équipe délaissée par ses capés lors de cette virée camerounaise.
Si face au Gabon, le Onze marocain a été surpris, ne parvenant pas à rectifier le tir à cause d’une pression aucunement supportée par les joueurs, contre le Cameroun, tous les signes de la peur au ventre se laissaient apparaître. Il y avait de quoi : le standing de l’adversaire, son palmarès et ses joueurs de renom ont été des facteurs pris, on dirait même trop, en considération. Sauf que ce jour-ci, le Onze national a raté une occasion inouïe de s’offrir ce gros calibre du football continental qui ne lui a jamais réussi de par le passé.
Les coéquipiers d’Eto’o étaient quasiment absents et se faisaient tout petits devant les partenaires du capitaine Kharja qui se sont montrés beaucoup plus entreprenants, mais laborieux au dernier acte. Et en football, c’est le dernier geste, celui de concrétiser, qui compte.
La transversale de Chafni, les multiples tirs d’El Hamdaoui et les pénétrations de Hajji n’ont pas suffi pour changer la donne. Ce jour-ci, soit les dieux du foot ont été camerounais, soit Roger Lemerre a manqué de cran, en étant beaucoup plus préoccupé par assurer le strict minimum que de prendre le risque de réussir le joli coup à Yaoundé.
Une parenthèse à propos de Mounir El Hamdaoui. Il ne faudrait pas trop en vouloir à l’attaquant de l’AZ.Alkmaar qui était à sa première sortie sur terre africaine. Un baptême du feu dans des conditions difficiles pour le buteur du championnat néerlandais et l’un des meilleurs goleadors de toute l’Europe, qui n’a pas manqué ni de volonté, ni de détermination, essayant à tout moment d’offrir des solutions à ses coéquipiers du milieu de terrain. Si d’aucuns n’ont pas hésité à taxer El Hamdaoui de lent, il ne faudrait pas oublier qu’en aucun moment de la partie il n’a cherché à se planquer, prenant l’initiative et saisissant la moindre opportunité qui s’offrait à lui. C’est la marque déposée d’un attaquant de souche que l’équipe nationale cherche depuis belle lurette.
Hormis Mounir El Hamdaoui qui pourra se rattraper au cours des prochains matches, dans le registre des satisfactions, il y a lieu de citer les bonnes prestations de Benatia au four et au moulin au point que le grand Samuel Eto’o est passé inaperçu ; et de Lamyaghri qui, par ses quelques interventions, a su mettre d’entrée ses camarades en confiance.
Bref, deux matches de joués, un point de glané tout comme le Cameroun, et une troisième place, aucunement synonyme de carottes déjà cuites. Mais c’est qu’il faut cravacher dur pour remonter la pente et donc de se rapprocher du surprenant leader gabonais en pole position avec six unités au compteur après sa victoire sur le Togo par trois buts à zéro.
Et c’est ce même Togo, deuxième avec 3 points, que le Maroc affrontera le 20 juin courant à Rabat, match qui bouclera la phase aller des éliminatoires. Une explication où une seule option se présente pour les protégés de Roger Lemerre : la victoire, peu importe la manière, pour se remettre en course et aborder la deuxième moitié des éliminatoires en position de dauphin du groupe. Sachant que lors de la phase retour, l’équipe nationale se produira deux fois de suite à l’extérieur, à Lomé contre le Togo (5 septembre) et à Libreville face au Gabon (10 octobre). Et ce, avant d’accueillir le 14 novembre le Cameroun.
Rappelons en dernier lieu que le premier du groupe balisera son chemin pour le Mondial sud-africain et les trois premiers décrocheront leurs billets pour la CAN angolaise.

MOHAMED BOUARAB

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