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En effet, les 6 derniers articles du Monde consacrés au Roi du Maroc, bien qu'ils ne soient en dernier ressort qu'un ramassis de ragots, suscitent des interrogations, notamment en ce qui concerne les vraies motivations de la direction du Monde. Ces articles traduisent-ils un malaise au sein d'une partie de la classe politique française? Ont-ils une relation quelconque avec la montée en puissance du Maroc comme force régionale en Afrique, au moment même où la France perd son influence dans un territoire qu'elle considérait acquis pour toujours?
En fait, le constat est simple : ce journal préfère ignorer la vérité. Vérité d'un pays en pleine ascension, bien entendu avec les difficultés inhérentes à un contexte régional difficile. Vérité d'un pays qui réussit à se frayer un chemin pour faire partie des économies émergentes. Vérité enfin d'un pays où, malgré les difficultés que ses responsables eux-mêmes reconnaissent, jouit d'une stabilité politique qu'on lui envie.
Or, le journal le Monde préfère ignorer tout cela et réduit la réalité à des clichés. Est-ce par ignorance ou par calcul ? Peu importe : pour finir, l’image transmise est biaisée et sert plus à faire pression qu’à informer.
Un Maroc stable qui dérange
Le Maroc se distingue par sa stabilité politique et sécuritaire, dans une région où les crises s’enchaînent. De la Mauritanie à la Libye, la comparaison est claire : là où l’instabilité domine, le Maroc avance, porté par une cohésion forte entre son peuple et ses institutions, et par un projet national focalisé sur le développement.
Depuis vingt-six ans, le Roi Mohammed VI a conduit des réformes et lancé de grands chantiers : une Constitution qui élargit droits et libertés; l’Instance Équité et Réconciliation qui a fermé les blessures du passé; Tanger Med, devenu un port mondial; la TGV, symbole de modernité; les énergies renouvelables et, aujourd’hui, l’hydrogène vert. Autant de réalisations qui renforcent la place du Maroc et inquiètent certains à Paris.
Le Sahara marocain reste au cœur de cette inquiétude. L’ouverture de consulats à Laâyoune et Dakhla, la reconnaissance américaine, le soutien espagnol et européen, l’appui massif du monde arabe et africain, la rétractation progressive de plusieurs pays d’Amérique latine : tout cela traduit une tendance irréversible. La souveraineté du Maroc est de plus en plus reconnue, et les adversaires s’isolent.
La diplomatie parallèle… Un rempart contre le brouillage médiatique
Les succès du Maroc ne tiennent pas uniquement à sa diplomatie officielle. Ils se sont consolidés grâce à la diplomatie parallèle portée par les partis, les syndicats, les associations et le Parlement, devenant aujourd’hui un véritable front face aux campagnes hostiles venues de France.
L’Union Socialiste des Forces Populaires se distingue comme l’un de ses piliers majeurs. Le parti s’est fortement investi dans un vaste réseau de partenariats s’étendant de l’Afrique à l’Europe, en passant par l’Amérique latine et l’Asie. À Bogota, Quito ou Mexico, ses dirigeants ont défendu l’initiative d’autonomie et la cause de l’intégrité territoriale dans le cadre de coopérations Sud–Sud. En Europe, ses liens renforcés avec le Parti socialiste espagnol, le Parti socialiste français et le SPD allemand ont consolidé la présence marocaine dans l’espace euro–méditerranéen.
Sur le continent africain, du Sénégal au Niger en passant par le Cap-Vert et l’Égypte, l’USFP a incarné une ligne démocratique stable, favorable à la stabilité et à la coopération régionale. Au Moyen-Orient, le dialogue ouvert avec les partis kurdes en Irak a ouvert de nouvelles perspectives, tandis que la présence en Corée du Sud a offert une fenêtre d’ouverture sur l’Asie.
Cette dynamique, illustrée également par les activités intenses du Premier secrétaire du parti, Driss Lachguar, à Souleimaniye au Kurdistan irakien, traduit clairement la valeur ajoutée de la diplomatie parallèle au service des intérêts suprêmes du Maroc. L’Union Socialiste n’accompagne pas seulement la diplomatie officielle, elle la renforce et consolide l’image d’un État souverain, solidaire et résolument tourné vers l’avenir.
Ainsi, la diplomatie parallèle devient bien plus qu’un simple complément : elle constitue un bouclier supplémentaire qui protège le Maroc des tentatives de brouillage extérieur et confirme sa présence internationale.
La démocratie interne comme rempart
Face aux attaques extérieures, la meilleure réponse reste le renforcement de la démocratie interne et de la cohésion nationale.
Cela passe par la régionalisation avancée dotée de vrais moyens juridiques et financiers, par la généralisation de la protection sociale et de la couverture sanitaire universelle, par des élections transparentes qui stoppent l’achat des voix, par une gouvernance claire et respectueuse des libertés, par une réforme du Code de la famille adaptée aux mutations de la société.
Ces choix réduisent les fractures sociales et territoriales. Ils bâtissent un Maroc plus équitable et plus solide. Et ils rendent inefficaces toutes les tentatives de déstabilisation et de mystification.
Des médias nationaux forts
Aucune résistance n’est possible sans un média national crédible, indépendant et engagé. Le Maroc doit investir dans sa presse écrite, audiovisuelle et numérique, renforcer le Conseil national de la presse et soutenir les entreprises médiatiques qui respectent l’éthique.
L’expérience d’autres pays le prouve : après Franco en Espagne, ou après la Révolution des Œillets au Portugal, les médias ont accompagné la transition démocratique et protégé les institutions. Le Maroc doit s’inspirer de ces modèles et créer un média qui ne se contente pas de réagir, mais qui explique, informe et propose.
Dans ce sens, le pays doit saisir l’occasion de la révision en cours du statut du Conseil national de la presse pour adapter ses missions et ses moyens aux attentes des journalistes et aux exigences croissantes des citoyens en matière d’information fiable et transparente. Le Syndicat national de la presse marocaine, quant à lui, doit bénéficier des ressources nécessaires afin d’accomplir pleinement ses missions de défense, de formation et d’accompagnement des professionnels.
Des objectifs clairs et réalistes
Le Maroc avance avec des objectifs simples mais essentiels : santé, éducation, emploi et logement pour tous. Ces priorités trouvent un prolongement naturel dans les retombées prometteuses de la Coupe du monde 2030.
En réalité, ce Mondial ne doit pas être vu seulement comme une grande fête sportive. Il doit devenir un projet national structurant, capable de transformer durablement le pays. Les investissements prévus dans les routes, autoroutes, lignes ferroviaires, aéroports, hôtels et infrastructures doivent dépasser le court terme. Ils doivent créer des emplois massifs et améliorer les conditions de vie des citoyens.
L’expérience internationale le confirme. En Afrique du Sud en 2010, la Coupe du monde a permis de moderniser les infrastructures de transport et de générer des milliers d’emplois directs et indirects. Au Brésil en 2014, malgré certains critiques, l’événement a contribué à dynamiser l’investissement dans certaines régions reculées.
En Russie en 2018, les recettes ont été réinjectées dans le développement régional et dans des programmes sociaux. Ces exemples montrent qu’un tel événement, lorsqu’il est planifié et bien géré, peut devenir une locomotive de développement bien au-delà du sport.
Le Maroc doit donc faire de la Coupe du monde 2030 une opportunité nationale au service de la justice sociale : orienter une partie des recettes et des retombées économiques vers le financement des secteurs essentiels comme la santé, l’éducation et la protection sociale. De cette manière, l’événement ne sera pas seulement un succès organisationnel et médiatique, mais aussi un levier pour consolider un modèle de développement inclusif et équitable, qui profite réellement à toutes les catégories de la population.
Et puisque la vérité du terrain finit toujours par s’imposer aux discours biaisés, nous accueillons à bras ouverts le journal Le Monde pour venir enquêter sur la capacité du Maroc à jouer un rôle de leadership en Afrique, et constater de visu que l’ouverture du pays sur l’Atlantique n’est pas un slogan creux, mais bien une réalité stratégique d’intégration avec les pays du Sahel et, plus largement, avec l’ensemble du continent africain.
Entre critiques et réalités
Les critiques médiatiques venues de France ne changent rien à la réalité. Le Maroc avance, et ses projets se concrétisent : Tanger Med, le gazoduc Nigeria–Maroc, les énergies renouvelables, la protection sociale… Ses alliances se renforcent, sa diplomatie s’impose.
Ces campagnes ne reflètent pas une analyse, mais plutôt une gêne, celle d’une partie de la classe politique française qui a du mal à accepter que le Maroc soit devenu un acteur incontournable en Afrique et dans le monde.
Le Maroc n’a pas besoin de se justifier face au journal Le Monde ni à d’autres médias du genre. La réponse est ailleurs : dans la consolidation interne, dans la poursuite des réformes, dans la justice sociale, dans la transparence et l’indépendance nationale.
C’est cela qui procure au Maroc sa force et protège le pays de toute tentative de manipulation extérieure. Le Maroc écrit son avenir par ses réalisations, tandis que certains médias s’accrochent à des récits capiteux et calomnieux. Ceux qui pensent pouvoir dompter le Maroc se trompent : ils se heurtent à la volonté d’un peuple uni et d’un Roi visionnaire.
Par Mohamed Assouali
Secrétaire provincial de l’Union socialiste des forces populaires à Tétouan
