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Cette fois-ci, les choses seront différentes, il doit absolument y avoir un vainqueur. Si sur le papier, le Maroc part favori au vu d’un bilan plus éloquent, (trois victoires, un nul, 10 buts d’inscrits contre un seul d’encaissé avec pour cerise sur le gâteau le meilleur goleador du tournoi en la personne de Yassine Salhi auteur de 5 buts) sur le terrain ce sera une autre paire de manches. En effet, l’équipe libyenne est plus expérimentée que la nôtre qui vient juste d’être constituée.
Abdelhafid R’bish qui mène à la baguette les « Chevaliers de la Méditerranée » est un renard qui retient vite les leçons et lors de la première confrontation, il a sûrement dû s’en faire des idées pour ne pas rentrer dans ce match en conquérant, surtout après avoir sorti le pays hôte en demi. La Libye s’était joliment sortie du guêpier saoudien de la meilleure espièglerie qui puisse être. Dominée, ballottée, elle avait su faire la différence sur une balle arrêtée travaillée à merveille par son capitaine, le reste ne fut que ce qu’il devait advenir, un coup de grâce dans le temps mort. Sous un autre registre, en phase de poules, menée du seul but inscrit par le Bahreïn jusqu’à 10 minutes de la fin, elle a su en deux minutes renverser la situation en sa faveur.
Ceci est pour le respect de l’adversaire. Un succès de plus en cette finale serait le plus beau des cadeaux que pourrait donner le football marocain à des supporters sevrés de titres et de résultats. Un sacre serait synonyme d’une belle revanche du football local tant décrié et très souvent sacrifié au détriment de celui… importé et qui souvent n’est pas en exacte harmonie avec la réalité du pays. Du leurre quoi !
Cela dit, gageons que ce seront des millions de supporters marocains qui auront, ce soir les yeux rivés sur Djeddah et les Brahim Bahri, Abderrazak Lemnasfi, Benjelloun alias Benjy, Lemaalem, Jahouh et autres histoire de les encourager de leur plus profond « allez khouya » pour la gloire du football et du sport marocain.