-
Omar Zniber examine les moyens de promouvoir les priorités du CDH avec le SG de l'ONU
-
Une réunion co-présidée par le Maroc et l’UE souligne l’engagement continu pour la lutte contre le terrorisme à travers l’éducation
-
Tanger abrite un séminaire sur la décarbonation des flux logistiques Maroc-UE
-
Le chef du gouvernement s’entretient avec le ministre français de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
-
Clôture à Rabat de la 4ème édition du modèle de simulation du sommet international de l'enfance pour Al-Qods
"Pour son neuvième lancement de l'année, et le treizième avec le lanceur Vega depuis le début de son exploitation au Centre spatial guyanais (CSG) en 2012, Arianespace mettra en orbite le satellite Mohammed VI-B pour le compte du Royaume du Maroc", a indiqué la société européenne de lancement dans un communiqué.
Le décollage est prévu mardi à 22H42 heure de Kourou (01H42 GMT le mercredi). La mission durera environ 55 minutes du décollage à la séparation du satellite.
Le satellite Mohammed VI-B servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l'aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu'à la surveillance des frontières et du littoral, a également indiqué Arianespace.
Il rejoindra dans l'espace son binôme le satellite Mohammed VI-A, lancé par Arianespace le 7 novembre 2017.
Le satellite a été réalisé par le consortium Thales Alenia Space et Airbus pour le Maroc.
Il convient de rappeler qu’une fusée Vega avait mis sur orbite, en novembre dernier, un autre satellite marocain, dénommé «Mohammed VI–A »
Mis au point par le Centre national d’études spatiales (CNES) français en partenariat avec Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space (son développement a nécessité plus de dix ans de travail, jusqu’au lancement du premier satellite le 17 décembre 2011), il s’agit plus précisément d’un système d’imagerie spatiale à très haute résolution. «Il peut (…) suivre l’expansion des grands centres urbains, (…) surveiller l’activité des grands volcans de la planète ou (…) aider à l’élaboration des tracés routiers et ferrés», précise notamment le CNES sur son site officiel.
Pour ce faire, le système comprend deux satellites (Mohammed VI-A et B), lesquels, placés sur la même orbite à 694 km d’altitude, peuvent photographier n’importe quel endroit de la terre dans les 24h.
Ces satellites sont, à cet égard, dotés d’un instrument d’optique pouvant tout aussi bien opérer dans le visible que dans le proche infrarouge, et dont le détecteur extrêmement sensible réduit le temps d’exposition nécessaire à l’obtention des clichés (le système permet ainsi de réaliser jusqu’à 1.000 images par jour).
«Vraisemblablement, le contrôle et la réception des images devrait être opérés par le Centre Royal de télédétection spatiale (CRTS).
Il convient de rappeler que le premier satellite marocain avait été lancé le 10 septembre 2001 au moyen de la fusée russe Zenit-2 sur une orbite circulaire basse à 1000 km, tirée à partir du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.
La conception, la construction des sous-systèmes, le montage et l'intégration de l'ensemble de ce satellite baptisé « Zarkae Al Yamama » par Feu S.M Hassan II qui n’est plus fonctionnel depuis fort longtemps avaient été réalisés par des chercheurs marocains. Les tests ont été réalisés grâce au partenariat avec l'université technique de Berlin en Allemagne.
« Zarkae Al Yamama » était un satellite à défilement, c'est-à-dire qu'il effectuait chaque jour quatorze révolutions autour de la Terre, dont quatre au-dessus du Maroc et qu’il était censé opérer pendant un peu plus de deux ans, pour des missions scientifiques d'essais de technologies nouvelles.