Nous devons garantir une participation politique plus large des femmes en créant des listes régionales et en mettant à jour les listes locales et nationales sur la base de la parité
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Dans son discours en l’occasion, le dirigeant ittihadi a souligné que l’USFP compte énormément sur les femmes ittihadies pour assumer «sa mission historique». «Vous êtes les mieux placées pour défendre les valeurs du parti et les droits des femmes», a-t-il précisé lors de cette réunion à laquelle ont pris part des représentantes des femmes ittihadies de 70 provinces du Royaume.
«Nous devons garantir une participation politique plus large des femmes en créant des listes régionales à même de garantir l’égalité spatiale et en mettant à jour les listes locales et nationales sur la base de la parité», a prôné le leader socialiste pour qui «les femmes doivent jouir de leur droit à une représentation plus large et participer efficacement aux décisions politiques et publiques», précisant qu’«à l’arrivée du gouvernement de l’Alternance, la représentativité des femmes dans les instances élues ne dépassait pas 2%, et nous avons œuvré à l’améliorer et aujourd’hui, cette représentativité dépasse 27% dans ces instances et notre souhait aujourd’hui est d’arriver au tiers dans toutes les organisations».
A cet égard, Driss Lachguar a appelé les femmes ittihadies à être vigilantes pour faire face à toutes les régressions et à poursuivre la lutte pour renforcer la démocratie et l’interprétation positive de la Constitution, tout en rappelant les acquis réalisés par le mouvement féminin ittihadi durant les dernières années, notamment l’adoption du Code de la famille, du Code du travail et d’autres lois.
«Nous ne voulons pas un dialogue de sourds. Nous voulons un dialogue sérieux sur la réforme des lois électorales», a mis en avant le dirigeant socialiste.
Pour lui, quand le Parti de la Rose appelle à ce débat, il ne demande aucune faveur, mais seulement «la justice», en veillant à ce que les partis obtiennent équitablement des sièges en fonction des voix qu’ils ont obtenues lors des élections.
Dans ce sens, Driss Lachguar a appelé à l’ouverture d’un débat politique entre tous les partis de la majorité et de l’opposition en vue de réformer ces lois pour mettre un terme à tous les dysfonctionnements entachant le processus électoral et qui consistent essentiellement en l’instrumentalisation de la religion ou en l’utilisation de l’argent et de l’influence.
Il a considéré qu’il est profitable d’associer des institutions telles que le Conseil national des droits de l’Homme et l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption au processus de réforme des lois électorales et au contrôle de la transparence des prochaines élections, et ce conformément à la mission qui leur incombe sur les plans constitutionnel et juridique.
Il a également appelé à fixer une journée de milieu de semaine comme jour de vote au lieu du vendredi afin de permettre aux citoyens de participer massivement au scrutin.
Par ailleurs, il a considéré que le rôle des femmes ittihadies est vital pour la préparation des prochaines échéances électorales.
Il les a également appelées à organiser des réunions dans toutes les régions du Royaume et à mettre en œuvre un programme de mobilisation pour les prochains mois, à commencer par la célébration de la Journée internationale des femmes.