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Afin de continuer à jouer avec le club de son cœur au delà de la fin de son contrat fixée à juin 2021, écrit El Mundo, la star argentine aurait accepté en 2020, en pleine pandémie de Covid-19, une baisse de salaire de 20%, mais aurait réclamé de les rattraper au cours des deux années suivantes avec des intérêts (3%). Il aurait également réclamé de toucher une prime de 10 millions d'euros à la signature de la prolongation de son contrat et d'abaisser sa clause libératoire au montant dérisoire et symbolique de 10.000 euros.
Ces demandes figurent dans des courriels échangés entre son père et agent, Jorge Messi, les avocats du joueur et les dirigeants du club, y compris le président de l'époque, Joan Bartomeu, auxquels El Mundo a eu accès.
"Le FC Barcelone exprime son indignation face à la fuite intéressée d'informations qui font partie d'une procédure judiciaire", a réagi le Barça dans un communiqué, laissant entendre qu'il pourrait porter plainte.
Selon El Mundo, le joueur aurait également demandé une loge au Camp Nou pour sa famille et celle de Luis Suárez, la prise en charge d'un vol privé pour la famille Messi vers l'Argentine à Noël ou encore une augmentation de salaire en cas de hausse des impôts.
En juin 2020, rappelle le journal, Messi était payé "74,9 millions d'euros nets par an".
Après plusieurs négociations, poursuit El Mundo, le Barça ne veut pas baisser la clause libératoire et refuse le paiement de la prime de 10 millions d'euros.
De son côté, Messi campe sur ses positions. "Fin août 2020, deux mois seulement après les derniers contacts, il fait envoyer un fax certifié demandant son départ du club", écrit El Mundo.
Le Barça a déploré mercredi qu'El Mundo "se vante d'avoir eu accès à une énorme quantité de documentation et de courriels qui sont en possession de l'enquête Barçagate" alors, ajoute le club, que ces informations et cette documentation "n'ont pas encore été communiquées aux parties".
Le "Barçagate", révélé en 2020 par la radio Cadena Ser, impliquait l'embauche de la société I3 Ventures pour mener une campagne de diffamation sur les réseaux sociaux contre les opposants à Bartomeu et des personnalités telles que Messi, Piqué et l'actuel entraîneur Xavi.
Le club catalan affirme que les documents publiés "n'ont rien à voir avec l'enquête sur l'affaire et que leur utilisation porte atteinte à la réputation et à la confidentialité du club".
"Pour cette raison, et dans le but de protéger les droits du FC Barcelone, les services juridiques du club étudient déjà les mesures appropriées à prendre", a conclu le Barça.