-
Barid Al-Maghrib émet un timbre-poste commémoratif célébrant le centenaire du notariat au Maroc
-
Le modèle marocain de pluralisme et de vivre-ensemble célébré à Washington à l’occasion de la Hanoukka
-
Parlement: Plaidoyer pour une stratégie sportive globale, équitable et inclusive
-
Mohamed Salem Cherkaoui : L'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif a financé des projets d'une valeur de huit millions de dollars en 2025
Par ailleurs, la situation de plus en plus préoccupante dans les pays du Sahel, incitent à plus de prudence afin de faire face à tout développement de la situation acridienne au Maroc, souligne le Centre national. Pour réduire l’échelle de migrations supplémentaires et d’une éventuelle reproduction, l’Observatoire acridien de la FAO appelle l’ensemble des pays affectés ou qui risquent d’être touchés à déployer plus d’efforts et à poursuivre leurs actions pour maintenir et étendre leurs opérations de prospection.
S’agissant des prévisions concernant le Maroc, le Centre d’intervention antiacridien d’urgence relevant de la FAO a lui aussi indiqué qu’en cas de nouvelles pluies, les ailés effectueront leur maturation et se reproduiront, ce qui pourrait constituer un danger pour le Maroc.
A rappeler qu’au 20ème siècle, le Maroc a connu 5 grandes invasions. En 1914, c’était une invasion acridienne qui allait durer 5 ans de 1914 à 1919. Par la suite, le Maroc aura traversé quatre autres périodes d’invasion (1927-1934, 1941-1948, 1954-1961, 1987-1989). Ces invasions sont intercalées par des périodes de rémission dont la plus longue a duré 26 ans (1961-1987).
La dernière période d’invasion 1987-1989 a été l’une des plus importantes. Elle a nécessité la mobilisation de moyens humains, matériels et financiers considérables (1 milliard de dirhams) pour traiter près de 5 millions d’hectares.
Les populations acridiennes peuvent envahir de vastes territoires de près de 30 millions de km² touchant une soixantaine de pays.











