-
Les propriétés d'une image influencent la perception du temps
-
Esther Duflo : Les pays riches doivent 500 milliards de dollars par an de "dette morale" aux pays pauvres
-
Une étude suggère un lien entre certains émulsifiants et un risque de diabète
-
Un changement social expliquerait la chute de la population masculine au Néolithique
-
Un remède pour les chamans, une drogue pour le Mexique
En analysant les déjections des jeunes corbeaux vivant en groupe dans la forêt de Bialowieza, en Pologne, des scientifiques ont noté des taux de corticostérone, surnommée l'hormone du stress, supérieurs à ceux constatés chez les adultes de la même espèce, nichant en couple dans ce même environnement.
"Dans le cas des corbeaux, il est clair que trouver de la nourriture et la partager est plus facile quand un groupe de 30 individus est à la recherche d'une carcasse, que lorsque seulement deux corbeaux le font", explique le Dr Nuria Selva. Mais ces nouveaux résultats suggèrent qu'il peut être plus coûteux en énergie de vivre en bande que de défendre en couple un territoire et ses ressources : la concurrence pour la domination au sein du groupe pourrait causer une augmentation du stress.
Mieux : les pressions vécues lors de la vie en gang pourraient conduire les jeunes corbeaux à s'installer dans une relation de couple, plus stable ; vers leur vie d'adulte, donc. "D'une certaine manière, nous croyons qu'il y a beaucoup de similitudes avec la vie humaine : la vie stressante des gangs d'adolescents par rapport à une vie plus paisible, en couple", conclut le Dr Selva.