Autres articles
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Une ONG américaine recommande d'interdire les compagnons IA aux mineurs
Un champ disciplinaire entier se consacre à la question : le domaine de l’interface cerveau-machine étudie les possibilités de communication directe entre les neurones et les circuits électriques. Une interaction qui se fonde sur l’analogie naturelle entre ces deux types de systèmes : le cerveau humain fonctionne par échanges électriques entre les synapses, tout comme les commandes des robots mécaniques fonctionnent grâce à des impulsions électriques.
Le principe consiste à faire coïncider les propriétés neurologiques humaines et les propriétés électroniques des machines. Ces dernières années, des progrès impressionnants ont été accomplis à ce niveau.
Les chercheurs américains de l’Université́ de Berkeley sont ainsi parvenus à « écouter » littéralement les pensées de patients épileptiques. Pour ce faire, ils ont analysé les signaux émis par l’aire de Wernicke, la zone du cerveau responsable de la compréhension du langage, grâce à des capteurs.
Les patients avaient pour instruction de penser à certains mots, sans les prononcer bien sûr. Les sons, prononcés mentalement en “verbalisation interne” ont ensuite été reconstitués par ordinateur via un logiciel décodant les signaux électriques produits par le cerveau.
La même méthode est applicable à la perception d’images. Tranquillement installés devant un écran, les volontaires ont permis au professeur Jack Gallan de reconstituer en temps réel les images des bandes annonces de films qu’ils étaient en train de regarder.
Les images mentales ont été décodées via l’IRM (imagerie par résonance magnétique), qui mesure l’afflux sanguin dans certaines régions cérébrales. Bien qu’encore assez flous, les clichés sont déjà des indices suffisamment précis pour deviner quelle séquence le sujet est en train de visualiser.
Les plus enthousiastes parlent de « télépathie synthétique ». Bien sûr, il ne s’agit pas de télépathie au sens stricte, car il n’y a pas d’échange d’information sans interaction sensorielle ou énergétique.
Communiquer mentalement, sans bruit et sans mouvement
Certains spécialistes en sont convaincus: les hommes pourront bientôt communiquer par la pensée. L’armée américaine en est suffisamment convaincue pour investir 6 millions de dollars dans un programme de recherche dédié, selon le New York Times.
Le ministère de la Défense des Etats-Unis souhaite ainsi développer des technologies de communication artificielle. Plus précisément : fabriquer une sorte de “casque télépathique” permettant aux soldats de communiquer instantanément et sans bruit. Le casque « magique » captera les ondes cérébrales de l’émetteur désirant passer un message, les convertira en mots avant de les envoyer à l’oreillette du ou des destinataires.
Ce type de technologie pourrait aussi constituer une révolution pour certains patients paralysés. Les malades atteints du « locked-in syndrome », enfermés dans leur corps, sont parfaitement conscients du monde qui les entoure, mais incapables de communiquer car leur paralysie est complète. Seule solution : entrer directement dans leur cerveau.
Le principe consiste à faire coïncider les propriétés neurologiques humaines et les propriétés électroniques des machines. Ces dernières années, des progrès impressionnants ont été accomplis à ce niveau.
Les chercheurs américains de l’Université́ de Berkeley sont ainsi parvenus à « écouter » littéralement les pensées de patients épileptiques. Pour ce faire, ils ont analysé les signaux émis par l’aire de Wernicke, la zone du cerveau responsable de la compréhension du langage, grâce à des capteurs.
Les patients avaient pour instruction de penser à certains mots, sans les prononcer bien sûr. Les sons, prononcés mentalement en “verbalisation interne” ont ensuite été reconstitués par ordinateur via un logiciel décodant les signaux électriques produits par le cerveau.
La même méthode est applicable à la perception d’images. Tranquillement installés devant un écran, les volontaires ont permis au professeur Jack Gallan de reconstituer en temps réel les images des bandes annonces de films qu’ils étaient en train de regarder.
Les images mentales ont été décodées via l’IRM (imagerie par résonance magnétique), qui mesure l’afflux sanguin dans certaines régions cérébrales. Bien qu’encore assez flous, les clichés sont déjà des indices suffisamment précis pour deviner quelle séquence le sujet est en train de visualiser.
Les plus enthousiastes parlent de « télépathie synthétique ». Bien sûr, il ne s’agit pas de télépathie au sens stricte, car il n’y a pas d’échange d’information sans interaction sensorielle ou énergétique.
Communiquer mentalement, sans bruit et sans mouvement
Certains spécialistes en sont convaincus: les hommes pourront bientôt communiquer par la pensée. L’armée américaine en est suffisamment convaincue pour investir 6 millions de dollars dans un programme de recherche dédié, selon le New York Times.
Le ministère de la Défense des Etats-Unis souhaite ainsi développer des technologies de communication artificielle. Plus précisément : fabriquer une sorte de “casque télépathique” permettant aux soldats de communiquer instantanément et sans bruit. Le casque « magique » captera les ondes cérébrales de l’émetteur désirant passer un message, les convertira en mots avant de les envoyer à l’oreillette du ou des destinataires.
Ce type de technologie pourrait aussi constituer une révolution pour certains patients paralysés. Les malades atteints du « locked-in syndrome », enfermés dans leur corps, sont parfaitement conscients du monde qui les entoure, mais incapables de communiquer car leur paralysie est complète. Seule solution : entrer directement dans leur cerveau.