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Une équipe qui étudie les "infrasons" - des sons de fréquence trop faible pour être entendus par l'homme - émis par des volcans comme l'Etna, en Italie, a découvert que les grondements magmatiques changent sensiblement à l'approche d'une éruption.
Lorsque le magma explose, les ondes sonores se répercutent dans le cratère et "comme dans un instrument de la famille des cuivres, un trombone par exemple, on obtient certaines notes", a expliqué Leighton Watson, chercheur à l'université de Canterbury qui faisait partie de l'équipe multinationale. Au fur et à mesure que le magma monte, la note change - comme le mouvement d'un bras de trombone, a-t-il décrit à l'AFP.
Avant que l'Etna n'éjecte sa fumée et ses cendres dans les airs en février 2021, sa "mélodie" avait commencé à changer. "La fréquence de crête a augmenté, augmenté et augmenté, et la raison en était que le magma remontait dans le cratère".
En déterminant quelles notes correspondent à chaque niveau de magma, des prévisions pourraient être faites sur les éruptions à venir. Watson et l'équipe de scientifiques basée en Italie et aux Etats-Unis estiment que les notes pourraient éventuellement donner un préavis de "plusieurs heures" avant une éruption.
Les méthodes actuelles de surveillance des niveaux de magma impliquent de survoler en hélicoptère le cratère ou d'y grimper pour effectuer des mesures à l'intérieur, deux opérations dangereuses et coûteuses et qui ne peuvent être effectuées en permanence.
La nouvelle méthode nécessite des sondes qui peuvent être placées à des kilomètres du volcan. Les résultats du groupe, publiés cette semaine dans la revue Scientific Reports, montrent qu'il y a encore un long chemin à parcourir avant que les prévisions soient fiables. Et la méthode ne fonctionne pas pour tous les volcans. Outre l'Etna, le Piton de la Fournaise à La Réunion, le Kilauea à Hawaï, ou encore le Villarrica au Chili sont tous candidats à une étude plus approfondie.