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Une sonde de la Nasa conçue pour déterminer les mécanismes à l’origine de la disparition de l’eau et de l’atmosphère martiennes s’est placée en orbite autour de la planète rouge.
Après un voyage de 711 millions de kilomètres parcouru en dix mois, les six fusées de Mars Atmosphere and Volatile Evolution, ou Maven, sont entrées en action pour un freinage à hauts risques.
L’opération, qui a duré 33 minutes, lui a permis de se placer sur une orbite elliptique dont le point le plus bas se trouve à 380 km de la surface de Mars et le plus haut à 44.600 km.
“Je n’ai plus d’ongles, mais on a réussi”, s’est félicité Colleen Hartman, directrice adjointe du Goddard Space Spaceflight Center de Greenbelt, dans le Maryland.
Les contrôleurs de la mission ont laissé éclater leur joie lorsque la mise en orbite a été confirmée dimanche à 22h25, heure locale (02h25 GMT lundi).
Maven doit encore effectuer pendant six semaines les manoeuvres nécessaires pour se placer sur une orbite opérationnelle que la fera passer à 150 km de la surface de la planète à son point le plus bas. Les ingénieurs de l’agence spatiale américaine vérifieront dans le même temps le bon fonctionnement de ses appareils de mesure.
A la différence des autres sondes martiennes, Maven doit s’intéresser à l’atmosphère. Aujourd’hui froide et ténue, elle a sans doute été suffisamment dense et chaude autrefois pour permettre la présence d’eau à l’état liquide, comme le suggèrent de nombreux indices.
La sonde, construite par Lockheed Martin, passera une année à observer l’effet des vents solaires et d’autres particules sur la dissipation de l’atmosphère. En modélisant le mécanisme, les chercheurs espèrent pouvoir se faire une idée des conditions qui régnaient autrefois sur Mars, afin de déterminer si la vie y était possible. Trois autres orbiteurs - deux américains et un européen - ainsi que deux “rovers” de la Nasa étudient déjà la planète.