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«La représentativité des avocates dans les instances de la profession s’inscrit dans le cadre d’une problématique plus large, celle de l’autonomisation des femmes dans la société», a mis en avant le Premier secrétaire de l’USFP dans son allocution d’ouverture de cette conférence. Et d’enchaîner : «Cette question fait partie des préoccupations majeures de l’USFP, car elle est l’un des éléments fondamentaux de la démocratisation de la société, qui ne peut se concevoir sans l’égalité».
Selon le dirigeant ittihadi, la loi réglementant la profession d’avocat est devenue anachronique après l’adoption de la Constitution de 2011.
Ce texte a consacré l’égalité homme-femme dans son article 19 qui dispose : «L'homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, énoncés dans le présent titre et dans les autres dispositions de la Constitution, ainsi que dans les conventions et pactes internationaux dûment ratifiés par le Royaume et ce, dans le respect des dispositions de la Constitution, des constantes et des lois du Royaume ».
D’après la plateforme distribuée au début de la rencontre, cette disposition constitutionnelle « s'est traduite dans de nombreuses institutions, ce qui a permis la présence de femmes au niveau des postes de décision. Son pourcentage et sa force varient d'une institution à l'autre, mais le principe existe».
Cependant, cette situation diffère complétement au niveau de la profession d’avocat, a mis en exergue la même source. Et de préciser : «En effet, la loi sur la profession ne prévoyait aucune discrimination positive en faveur des femmes et la loi n'a pas été modifiée après la promulgation de la Constitution de 2011. Ainsi, la situation des avocates dans leur rapport aux postes de décision devient tout à fait exceptionnelle, à une époque où les avocats auraient dû être les premiers à œuvrer pour que les femmes soient présentes dans les postes de décision ».
Compte tenu de l’importance des contributions présentées par plusieurs intervenants, nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Mourad Tabet