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La population d’antilopes saïgas, espèce en danger critique d’extinction vivant essentiellement dans les steppes du Kazakhstan, a plus que doublé depuis 2019, s’est félicité vendredi le ministère kazakh de l’Ecologie. La première étude aérienne réalisée depuis deux ans a révélé que la population de saïgas, animal reconnaissable à son long museau arrondi semblable à une petite trompe, était passée de 330.000 à 842.000 individus. Dans un communiqué, le ministère a qualifié ce boom démographique d’”indicateur de l’efficacité des mesures de conservation des populations et de lutte contre le braconnage”.
La population de saïga a énormément fluctué ces dernières décennies: protégée à l’époque soviétique, elle a souffert de la dislocation de l’URSS qui a fait exploser le braconnage. L’antilope est aussi touchée par des épizooties de pasteurellose qui ont décimé plusieurs centaines de milliers d’individus. En 2015, c’était une bactérie nasale s’étant développée à cause de températures anormalement chaudes qui avait causé la mort d’environ 200.000 saïgas. Les vastes steppes du Kazakhstan abritent la majorité de la population de saïgas, la région russe de Kalmoukie et la Mongolie en accueillant également. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont la “liste rouge” est la référence scientifique pour les espèces menacées, classe l’antilope saïga parmi les cinq espèces d’antilopes en danger critique d’extinction.
Le braconnage reste une menace pour l’antilope, dont les cornes des mâles sont très prisées dans la médecine traditionnelle chinoise. L’habitat des saïgas est par ailleurs menacé par l’extension de l’agriculture. Les autorités kazakhes se sont toutefois engagées à agir, notamment après le décès en 2019 de deux gardes-chasse dont l’un battu à mort par des braconniers. Mi-mai, le ministère de l’Ecologie avait annoncé que 350 antilopes avaient été tuées par la foudre en pleine saison de mise à bas.
La population de saïga a énormément fluctué ces dernières décennies: protégée à l’époque soviétique, elle a souffert de la dislocation de l’URSS qui a fait exploser le braconnage. L’antilope est aussi touchée par des épizooties de pasteurellose qui ont décimé plusieurs centaines de milliers d’individus. En 2015, c’était une bactérie nasale s’étant développée à cause de températures anormalement chaudes qui avait causé la mort d’environ 200.000 saïgas. Les vastes steppes du Kazakhstan abritent la majorité de la population de saïgas, la région russe de Kalmoukie et la Mongolie en accueillant également. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont la “liste rouge” est la référence scientifique pour les espèces menacées, classe l’antilope saïga parmi les cinq espèces d’antilopes en danger critique d’extinction.
Le braconnage reste une menace pour l’antilope, dont les cornes des mâles sont très prisées dans la médecine traditionnelle chinoise. L’habitat des saïgas est par ailleurs menacé par l’extension de l’agriculture. Les autorités kazakhes se sont toutefois engagées à agir, notamment après le décès en 2019 de deux gardes-chasse dont l’un battu à mort par des braconniers. Mi-mai, le ministère de l’Ecologie avait annoncé que 350 antilopes avaient été tuées par la foudre en pleine saison de mise à bas.