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La population d'éléphants du parc national camerounais de Bouba Ndjidda est décimée. En seulement trois mois, elle aurait été réduite de moitié par des braconniers de plus en plus organisés et armés. A la fin du mois de mars, les responsables du parc affirmaient qu'au moins 500 pachydermes avaient probablement été abattus. Les braconniers, eux, se targueraient d'en avoir tué plus de 650.
Une hécatombe dont la population d'éléphants de la réserve mettra des décennies à se remettre. "Comme les braconniers se sont attaqués à des troupeaux entiers, abattant sans distinction des femelles et des jeunes, il faudra probablement plus de 50 ans à la population d'éléphants (de Bouba Ndjidda) pour qu'elle se reconstitue" explique Céline Sissler-Bienvenu, la directrice du Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw) France, dans un communiqué.
L'ONG déplore des pertes "irréversibles et dramatiques", et affirme que plus de 300 cadavres de pachydermes ont à ce jour été localisés. Plusieurs zones du parc n'ont pas encore été explorées, laissant craindre que le chiffre annoncé par les braconniers soit exact. Alors que le parc abritait jusqu'au début de l'année environ mille éléphants, les chasseurs de pachydermes ont agi "de manière continue durant dix semaines en raison de la réponse tardive du gouvernement et des autorités chargées de la protection de la faune", s'insurge Céline Sissler-Bienve.
Ce n'est que début mars que le gouvernement a réagi, suite à une campagne de pression menée par l'ONG. "En deux semaines, 600 soldats du Bataillon d'intervention rapide (BIR), un hélicoptère du BIR et 3 ULM de l'armée camerounaise ont été déployés pour arrêter les braconniers" rappelle l'IFAW.
Une hécatombe dont la population d'éléphants de la réserve mettra des décennies à se remettre. "Comme les braconniers se sont attaqués à des troupeaux entiers, abattant sans distinction des femelles et des jeunes, il faudra probablement plus de 50 ans à la population d'éléphants (de Bouba Ndjidda) pour qu'elle se reconstitue" explique Céline Sissler-Bienvenu, la directrice du Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw) France, dans un communiqué.
L'ONG déplore des pertes "irréversibles et dramatiques", et affirme que plus de 300 cadavres de pachydermes ont à ce jour été localisés. Plusieurs zones du parc n'ont pas encore été explorées, laissant craindre que le chiffre annoncé par les braconniers soit exact. Alors que le parc abritait jusqu'au début de l'année environ mille éléphants, les chasseurs de pachydermes ont agi "de manière continue durant dix semaines en raison de la réponse tardive du gouvernement et des autorités chargées de la protection de la faune", s'insurge Céline Sissler-Bienve.
Ce n'est que début mars que le gouvernement a réagi, suite à une campagne de pression menée par l'ONG. "En deux semaines, 600 soldats du Bataillon d'intervention rapide (BIR), un hélicoptère du BIR et 3 ULM de l'armée camerounaise ont été déployés pour arrêter les braconniers" rappelle l'IFAW.