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Les scientifiques ont découvert qu’un enfant de huit ans né en 2011 pourrait mourir entre 2 et 7 mois plus tôt s’il est exposé à ce que l’on prévoit comme pollution aérienne pour le reste de sa vie. L’impact de la pollution aérienne est pire à Birmingham que dans les autres grandes villes anglaises, comme Manchester, qui a aussi été étudiée.
Selon Polly Billington, directrice du réseau UK100, qui a commandité la recherche, « ce rapport devrait réveiller les législateurs, non seulement à Birmingham, mais dans le reste du pays. Nous devons prendre à bras-le-corps ce problème invisible qui réduit l’espérance de vie de nos enfants et dégrade la santé de milliers d’adultes. En travaillant tous ensemble, conseils locaux et gouvernement, nous pourrons mettre en place des zones d’air pur qui nous permettront de respirer sereinement », a-t-elle expliqué.
L’étude s’est penchée sur des problèmes de santé non fatals tels que l’asthme, et a calculé le coût de la pollution aérienne à Birmingham, qui est entre 238 millions et 590 millions de dollars par an.
Les auteurs ont expliqué que ce n’était pas le coût factuel, mais juste une mesure de ce que la société considère comme raisonnable de dépenser pour réduire la pollution aérienne. Simon Stevens, des services de sécurité sociale britannique, ajoute que « 2,6 millions d’enfants respirent des fumées toxiques en Angleterre tous les jours ».