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Chômage, mépris et exil
Les habitants des camps de Tindouf souffrent d'une pénurie de denrées alimentaires et de biens de consommation compte tenu des «turbulences» qui caractérisent le trafic aérien, ce qui a provoqué l'absence d'un ensemble de produits de base pour les familles mettant ainsi en exergue l'incapacité du «polisario» à en assurer l’approvisionnement.
Connus pour leur situation humanitaire difficile aggravée par les répercussions de la pandémie, les camps de la honte à Tindouf connaissent de fréquentes interruptions de l'eau potable, tandis que des données fiables ne sont pas disponibles sur le nombre de décès et d'infections quotidiennes dus au Covid-19.
A cet égard, le blogueur Moulay Abu Zeid a écrit sur sa page personnelle : "Après des mois de pénurie de farine dans les camps, et l'incapacité du Programme alimentaire mondial à en fournir pour les habitants de ces camps, la crise du pain semble perdurer".
Il a ajouté que «le Programme alimentaire mondial de l'ONU a fourni une quantité de farine au Croissant-Rouge, suffisante pour être distribuée à part égale de 8 kg par personne et par mois, en l'absence totale de la direction du Polisario qui se contente de solliciter l'aide humanitaire auprès des organisations internationales, sans se soucier des séquestrés qui souffrent le martyre ».
Et de conclure : «Alors que la plupart des denrées ne sont toujours pas disponibles, celles qui existent sont redistribuées à 50% des quotas habituels, comme le pétrole. Quant à la farine, le Croissant-Rouge n'arrive toujours pas à combler le déficit enregistré depuis des mois».
De précédents rapports ont souligné la précarité de la situation sanitaire des populations des camps de Tindouf, notamment à la lumière de la propagation du coronavirus. La fermeture des frontières internationales imposée pendant la période de la quarantaine complète a provoqué la suspension des arrivages de produits médicaux et alimentaires expédiés vers les camps par des organisations internationales, ce qui a compliqué davantage la situation, au moment où les pantins du polisario ont d’autres visées en tête : se mettre plein les poches tant que le parrain algérien fait tout pour que les séquestrés restent en otage.
Notons que l'aide humanitaire internationale destinée aux camps de Tindouf continue de soulever de nombreuses questions, étant donné l’absence de son impact sur les conditions de vie déplorables des séquestrés de Tindouf dont la précarité s'est accrue du fait de la pandémie de Covid-19.
Ahmadou El-Katab