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Publiée dans Science, une étude canadienne montre que la migration des saumons aide à la fertilisation des sols. En effet, après avoir remonté la rivière pour frayer, ils meurent et sont dispersés loin de l'eau par leurs prédateurs terrestres. Ils participent ainsi à la diversité du couvert végétal. "Les saumons mourant tous après la ponte, leurs carcasses tapissent les rivières.
Cependant, beaucoup d'entre eux sont tués avant par les ours et les loups. Cela représente une énorme quantité de nutriments répandus dans le ruisseau ou sur les berges. La question est de savoir où tous ces éléments nutritifs, consommés par le poisson en mer, finissent", explique John Reynolds, professeur d'écologie à l'Université Simon Fraser (SFU), au Canada.
Lui et le Dr Morgan Hocking, également de la SFU, ont examiné 50 systèmes fluviaux de Colombie Britannique, au Canada, et constaté que près des ruisseaux, la communauté végétale est dominée par des espèces ayant prospéré grâce aux grandes quantités d'azote issues de la décomposition des saumons.
"La plupart des carcasses laissées par les ours et les loups, qui mangent seulement une petite partie du saumon, sont abandonnées sur les 5 à 15 premiers mètres en partant de la rive. Nous avions donc prévu, avant même de commencer, que l'on verrait le plus d'impact (...) près de l'eau. C'est exactement ce que nous avons trouvé. En s'éloignant de la rivière, on a tendance à passer à une communauté d'espèces végétales moins dépendantes de cet azote supplémentaire", reprend le Pr Reynolds, qui estime que cette étude jouera un rôle clé dans la conservation et la gestion de l'habitat.
Cependant, beaucoup d'entre eux sont tués avant par les ours et les loups. Cela représente une énorme quantité de nutriments répandus dans le ruisseau ou sur les berges. La question est de savoir où tous ces éléments nutritifs, consommés par le poisson en mer, finissent", explique John Reynolds, professeur d'écologie à l'Université Simon Fraser (SFU), au Canada.
Lui et le Dr Morgan Hocking, également de la SFU, ont examiné 50 systèmes fluviaux de Colombie Britannique, au Canada, et constaté que près des ruisseaux, la communauté végétale est dominée par des espèces ayant prospéré grâce aux grandes quantités d'azote issues de la décomposition des saumons.
"La plupart des carcasses laissées par les ours et les loups, qui mangent seulement une petite partie du saumon, sont abandonnées sur les 5 à 15 premiers mètres en partant de la rive. Nous avions donc prévu, avant même de commencer, que l'on verrait le plus d'impact (...) près de l'eau. C'est exactement ce que nous avons trouvé. En s'éloignant de la rivière, on a tendance à passer à une communauté d'espèces végétales moins dépendantes de cet azote supplémentaire", reprend le Pr Reynolds, qui estime que cette étude jouera un rôle clé dans la conservation et la gestion de l'habitat.