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C'est une étude préoccupante qui vient d'être publiée dans la revue Nature Climate Change. Celle-ci indique que, depuis 1990, le niveau de la mer a augmenté de 2 à 3,7 millimètres par an le long de la façade atlantique des Etats-Unis (sur une bande de 1.000 kilomètres de long). Si ces chiffres apparaissent peu élevés, ils semblent plus importants lorsque l'on sait qu'en comparaison, au niveau mondial, la hausse se situe entre 0,6 et 1 millimètre.
Cette étude du Centre américain de surveillance géologique (USGS) est rendue publique alors que des experts du Conseil national de la recherche américain ont estimé vendredi que l'élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique pourrait se révéler deux à trois fois plus importante que prévu au cours de ce siècle. Or, ce phénomène augmente le risque d'inondation de l'une des zones côtières les plus densément peuplées. En effet, si le réchauffement se poursuit, d’ici 2100 on pourrait arriver à 30 centimètres de plus que la hausse de 1 mètre, en moyenne, relevée au niveau mondial. Les conclusions mettent également en garde contre la menace que cette hausse constitue pour la biodiversité des zones humides.
L'océanographe Kara Doran, de l'USGS, explique à l’AFP : "Lorsque l'eau fraîche provenant de la fonte de la couche glacière du Groenland pénètre dans l'océan Atlantique, cela perturbe la circulation des courants qui sont ralentis". Ce ralentissement du Gulf Stream entraîne une élévation du niveau de la mer le long de la côte, avec un phénomène particulièrement prononcé là où le courant repart vers le large. "Des hausses extrêmement importantes du niveau de la mer qui arrivent peut-être une à deux fois par an l'hiver ou pendant des tempêtes tropicales, risquent de se produire plus souvent", estime ainsi Mme Doran.
Selon une autre étude qui se projette au-delà de 2100, une hausse des températures de 2°C provoquerait une hausse de 2,7 mètres en 2300 par rapport au niveau actuel. Si le réchauffement se limitait à +1,5 °C, le niveau des océans grimperait de 1,5 mètre. "Etant donné le temps que cela prend pour que les glaces et les masses d'eau réagissent au réchauffement, nos émissions actuelles vont être déterminantes pour les niveaux des mers dans les siècles à venir", souligne Michiel Schaeffer, auteur de l'étude et chercheur à l'Université de Wageningen aux Pays-Bas.
Cette étude du Centre américain de surveillance géologique (USGS) est rendue publique alors que des experts du Conseil national de la recherche américain ont estimé vendredi que l'élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique pourrait se révéler deux à trois fois plus importante que prévu au cours de ce siècle. Or, ce phénomène augmente le risque d'inondation de l'une des zones côtières les plus densément peuplées. En effet, si le réchauffement se poursuit, d’ici 2100 on pourrait arriver à 30 centimètres de plus que la hausse de 1 mètre, en moyenne, relevée au niveau mondial. Les conclusions mettent également en garde contre la menace que cette hausse constitue pour la biodiversité des zones humides.
L'océanographe Kara Doran, de l'USGS, explique à l’AFP : "Lorsque l'eau fraîche provenant de la fonte de la couche glacière du Groenland pénètre dans l'océan Atlantique, cela perturbe la circulation des courants qui sont ralentis". Ce ralentissement du Gulf Stream entraîne une élévation du niveau de la mer le long de la côte, avec un phénomène particulièrement prononcé là où le courant repart vers le large. "Des hausses extrêmement importantes du niveau de la mer qui arrivent peut-être une à deux fois par an l'hiver ou pendant des tempêtes tropicales, risquent de se produire plus souvent", estime ainsi Mme Doran.
Selon une autre étude qui se projette au-delà de 2100, une hausse des températures de 2°C provoquerait une hausse de 2,7 mètres en 2300 par rapport au niveau actuel. Si le réchauffement se limitait à +1,5 °C, le niveau des océans grimperait de 1,5 mètre. "Etant donné le temps que cela prend pour que les glaces et les masses d'eau réagissent au réchauffement, nos émissions actuelles vont être déterminantes pour les niveaux des mers dans les siècles à venir", souligne Michiel Schaeffer, auteur de l'étude et chercheur à l'Université de Wageningen aux Pays-Bas.