-
Le risque géopolitique pèse sur la stabilité financière dans la zone euro
-
Selon Xi et Poutine. L'axe Pékin-Moscou, facteur de "stabilité" et de "paix"
-
Les Etats-Unis annoncent avoir arrimé la jetée provisoire à Gaza, prête à recevoir de l'aide
-
Cinq soldats israéliens tués par des "tirs amis" lors de combats dans le nord de Gaza
-
En Indonésie, le bilan des inondations s'alourdit à 41 morts
La force africaine déclare la guerre aux anti-balaka en CentrafriqueLes milices chrétiennes n’ont pas épargné les soldats de la MiscaAFP
Jeudi 27 Mars 2014
Autres articles
La force africaine en Centrafrique (Misca) a ouvertement déclaré la guerre mercredi aux miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka après la nouvelle flambée de violences qui a fait près de 20 morts ces derniers jours à Bangui. "Désormais, nous considérons les anti-balaka comme des ennemis de la Misca. Et nous les traiterons en conséquence", a annoncé mercredi le chef de la Misca, le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko, dans un entretien à la radio privée centrafricaine Radio Ndeke Luka, après les violences de ces derniers jours à Bangui au cours desquelles les soldats africains ont essuyé des tirs de la part d'anti-balaka et riposté. Samedi et dimanche, des affrontements ont éclaté au PK-5 entre des groupes armés, opposant notamment des anti-balaka et des pillards à des musulmans encore retranchés dans ce secteur. Lundi, un soldat congolais de la Misca - qui compte 6.000 hommes - a été tué dans une embuscade à Boali (90 km au nord de Bangui), a indiqué de son côté l'Union africaine (UA) qui en a attribué la responsabilité aux anti-balaka. "Ils se permettent de tirer sur des gens qui sont venus ici pour essayer de mettre un terme à cette crise au bénéfice du peuple centrafricain dont ils font partie", a accusé le général Mokoko, ajoutant: "Nous les tenons pour responsables des attaques ciblées qui ont visé nos éléments ces derniers jours". Dans la nuit de mardi à mercredi, des tirs sporadiques ont été entendus dans des secteurs de Bangui où sont installés des anti-balaka, qui ont par ailleurs érigé des barricades sur certaines artères de la ville, perturbant la circulation. Formées en réaction aux exactions contre la population perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka après leur prise du pouvoir en mars 2013, les milices anti-balaka s'en prennent depuis à la population musulmane. L'ancienne colonie française est livrée au chaos depuis et traverse une crise humanitaire sans précédent avec des centaines de milliers de déplacés fuyant les violences. Ces violences ont provoqué un exode des musulmans de régions entières du pays. Pour ceux qui restent, la situation est "insupportable", a dénoncé vendredi Peter Bouckaert, directeur Urgences de l'ONG Human Rights Watch. Depuis début décembre et le déclenchement de l'opération française Sangaris (2.000 hommes), la Misca a été considérablement renforcée en effectifs et en matériels (blindés notamment). Lu 808 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Actualité | Dossiers du weekend | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Billet | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
|
|||||
|