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Dans une ambiance électrique, la diva nigériane, micro doré à la main et vêtue d’une combinaison bleu turquoise à manches ballon, ornée de motifs wax scintillants et de volants multicolores, lance les premières notes de "Tumbum", métamorphosant la scène Bouregreg en une immense chorale à ciel ouvert.
La chanson "Kissing" a résonné ensuite comme un moment de tendresse, avant d’enchaîner avec "Africa", dans une version allongée, citant plusieurs villes marocaines, ce qui a déclenché une vive ovation du public.
Sa voix, à la fois douce et joyeuse, s'accordait avec justesse aux basses et aux riffs de guitare highlife, tandis que deux danseuses l’accompagnaient avec des mouvements afro-futuristes, parfaitement synchronisés avec les pas rythmés de l’artiste nigériane.
Pendant près de deux heures, Yemi Alade a exploré avec générosité son répertoire, mêlant tubes afropop, envolées vocales improvisées et échanges avec le public, faisant de chaque pause un véritable moment de fête partagée.
Dans une ambiance enflammée, le public de Mawazine chante à l’unisson les refrains de "Johnny", "Ferrari" et "Shekere", accompagnant chaque envolée de la Mama Africa par des ovations enthousiastes et des acclamations qui résonnent jusqu’aux remparts des Oudayas.
Née le 13 mars 1989, Yemi Eberechi Alade a grandi à Lagos, où elle a décroché une licence en géographie avant de se révéler au grand public en remportant le Peak Talent Show en 2009, lançant ainsi une carrière marquée par une série de succès à l’échelle continentale.
Sacrée meilleure artiste féminine aux MTV Africa Music Awards en 2015 et 2016, Yemi a été nommée en septembre 2020 ambassadrice de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), mettant sa notoriété au service de l’autonomisation des femmes et de la lutte contre le changement climatique.
Par Zakaria Belabbes (MAP)