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La Russie a été touchée l'été dernier par une canicule particulièrement meurtrière. Un phénomène qui n'aurait pas été engendré par le réchauffement climatique, mais par un blocage atmosphérique naturel, révèle une récente étude.
La Russie a connu aux mois de juillet et août des températures atteignant 37°C, quand la moyenne est généralement de 19°C à cette période. Une chaleur accompagnée d'une intense sécheresse qui a engendré de graves incendies et dévasté de nombreux hectares de forêt et de cultures. Mais, c'est un phénomène naturel, et non le changement climatique, qui aurait provoqué cette canicule, estiment des chercheurs dans une étude publiée par le magazine Geophysical Research Letters et rapportée par le site Actualités news environnement.
Comme l'explique Randall Dole, de l'Administration nationale océanique et atmosphérique des Etats-Unis, c'est un blocage atmosphérique qui serait à l'origine de cette canicule. Ce phénomène se produit lorsque le courant de vent en haute altitude reste bloqué, contraignant l'air froid et la pluie à contourner cette pression atmosphérique accumulée. Le blocage dont a souffert la Russie cet été est "certainement du phénomène le plus extrême que nous avons enregistré depuis 1880 au moins", souligne Randall Dole. "Il s'agissait d'un phénomène d'intensité inhabituelle" qui n'aurait pas pu être prévu longtemps à l'avance, explique-t-il.
La Russie a connu aux mois de juillet et août des températures atteignant 37°C, quand la moyenne est généralement de 19°C à cette période. Une chaleur accompagnée d'une intense sécheresse qui a engendré de graves incendies et dévasté de nombreux hectares de forêt et de cultures. Mais, c'est un phénomène naturel, et non le changement climatique, qui aurait provoqué cette canicule, estiment des chercheurs dans une étude publiée par le magazine Geophysical Research Letters et rapportée par le site Actualités news environnement.
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