-
L'hallali pour City : C'est Al-Hilal qui passe en quarts !
-
La nouvelle liste de Tarik Sektioui
-
Championnats du Maroc sur route de cyclisme : Victoire d’Adel El Arbaoui et de Malika Ben Allal
-
Beach-volley : Les sélections marocaines remportent le Championnat d’Afrique et accèdent aux Mondiaux
-
Coupe du monde de Triathlon Moulay El Hassan à Saïdia : Consécration du Britannique Oliver Conway et de la Russe Diana Isakova
Lors des courses de chevaux, le cheval et son jockey forment une paire. C’est dire l’importance du cheval et son entraînement et également de l’homme qui le monte, le jockey.
Au Maroc, il y a un certain nombre de jockeys professionnels avec des licences octroyées par la SOREC. Ils participent de manière indéniable aux courses, font partie des facteurs pris en compte par les parieurs pour choisir tel ou tel cheval. Ils constituent donc un élément important dans la filière des chevaux de course, laquelle draine la grande masse d’argent pour le compte de la SOREC. Il est clair qu’ils courent un danger à chaque fois qu’ils montent un cheval dans une course.
Ils doivent faire l’objet d’une assurance pour parer aux dangers éventuels aussi bien en cas d’accident nécessitant une intervention médicale ou également en cas d’incapacité partielle ou totale, et ce pour leur garantir une vie digne après l’accident.
Il est clair que la carrière de jockey professionnel est de courte durée. Pour ce faire, la SOREC doit leur assurer une retraite digne et une reconversion professionnelle.
Quand on constate la situation d’un jockey accidenté après une course, ou un jockey affecté d’une incapacité partielle ou totale, on se dit qu’on est loin des assurances escomptées.
C’est sans parler de la fin de carrière d’un jockey professionnel qui se retrouve sans retraite ni reconversion professionnelle.
Heureusement que certains s’en sortent par des efforts personnels en se casant dans la catégorie des propriétaires ou leurs associés.
La problématique des assurances existe également pour les propriétaires et leurs chevaux. Un propriétaire est un investisseur qui peut posséder un cheval valant plus d’une centaine de millions de centimes. Il est à la merci d’un accident lors d’une course officielle. La SOREC se devait de penser à l’assurance aussi bien des jockeys que des chevaux et leurs propriétaires en cas d’accident entraînant la mort ou l’incapacité totale d’un cheval. La SOREC daigne dans le meilleur des cas accorder au propriétaire du cheval environ 10.000 DH.
Bizarre non? On est loin des encouragements escomptés et pourtant la SOREC a été créée pour assumer cette mission.
A suivre