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Les relations entre le SDJ et le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, se sont dégradées quand ce dernier a transgressé les règles de la représentativité syndicale et la négociation collective. En effet, bien que le SDJ soit le syndicat majoritaire dans le secteur avec plus de 70% des commissions paritaires régionales et 100% des commissions paritaires centrales, le ministre de la Justice et des Libertés préfère négocier et discuter avec le syndicat dans la mouvance de son parti politique, le PJD. En outre, Ramid a pris également la décision d’exclure le corps des secrétaires-greffiers du dialogue national sur la réforme de la justice entamé il y a un an, ce qui a provoqué l’ire du SDJ qui a mené une campagne de protestation contre les décisions arbitraires du ministre. Mais, le gouvernement a recouru à la répression notamment les ponctions sur les salaires des grévistes pour museler le SDJ. «Rien n’a changé. Ce que nous avons vécu durant les années de plomb se reproduit avec ce gouvernement. Ce dernier ne veut pas régler les problèmes, mais plutôt prendre sa revanche», a martelé Alaoui Charifi.
Pour rappel, le SDJ a organisé, à la fin de la semaine dernière, une marche pacifique à Rabat. Les dirigeants du syndicat se sont félicités du bon déroulement de la marche qui a eu lieu dans le calme et sans intervention policière, car «le ministre de la Justice était, ce jour-là, hors du pays», ironise le communiqué de presse du SDJ.







