-
Mondiaux de Tokyo : Elimination en série des athlètes marocains
-
Tanger à l’heure du Championnat arabe de tir sportif
-
Azzedine Ounahi : Les Lions de l’Atlas sont plus solides que jamais
-
Botola Pro D1: Le KACM défait à domicile par la RSB
-
15.000 coureurs attendus lors de la prochaine édition des 10KM International by WeCasablanca
Il serait erroné de croire que cette victoire fut aisée. Bien au contraire. A vrai dire, elle a été acquise dans la douleur. Et pour cause, le Wydad de Fès, finaliste malheureux, n’a pas démérité. En effet, excepté un premier acte dominé outrageusement par les Berkanis, et donc ennuyeux à souhait, le reste de cette 62ème finale de la Coupe du Trône a été passionnant et disputé, en dépit de l’écart entre les deux équipes.
Tout s’est emballé au retour des vestiaires. La défense du WAF, héroïque en première mi-temps, n’a pas su ou pu résister à l’étreinte grandissante de la RSB, symbolisée par une flopée de centres. Peu avant l’heure de jeu (57’) l’un deux a trouvé preneur, en la personne de Mohammed Farhane. A cet instant, on doit vous avouer que l’on ne donnait pas cher la peau des Fassis. On pensait qu’ils allaient baisser les bras et s’effondrer. Mais c’était sans compter sur l’orgueil et la capacité de réaction des hommes de Hassan Ouagni, déjà entrevues en demi-finale contre le Raja de Casablanca. Ainsi, moins de trois minutes après l’ouverture du score berkani, le capitaine du WAF, Aly Diouf Mamadou, profitait d’un manque de concentration flagrant de la défense adverse pour égaliser.
En surfant sur leur euphorie, les Fassis ont réussi à prendre l’avantage par l’intermédiaire d’Omar Jerrari, suite à un coup franc dévié par le mur de Berkane, à 13 minutes de la fin du temps réglementaire. 13 minutes qui ont dû paraître une éternité pour le WAF, et brèves comme jamais pour la RSB. Staff, supporters et toutes les composantes du WAF croyaient ferme en l’exploit du Petit Poucet, avant que le ciel ne leur tombe sur la tête, suite à l’égalisation de Laarbi Naji, in-extremis, au bout du bout des arrêts de jeu. Deux partout, balle au centre.
Aux prolongations, il paraissait évident que les deux Onze jouaient plus pour défendre que pour attaquer. Logiquement, l’heure de la loterie des penaltys a fini par sonner. Une séance de tirs au but à rebondissements, mais qui in fine, n’a pas souri au WAF. Elle aura plutôt consacré la RSB pour la première fois de son histoire.