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Ça a failli être un big-bang scientifique, mais ce n’est qu’un pschitt interstellaire. Une étude de cosmologues britanniques du King’s College de Londres démontre que l’univers n’aurait simplement pas dû exister. Ou plutôt, qu’il n’aurait dû exister qu’une seconde après le big bang.
Les chercheurs expliquent qu’après le big bang, l’univers a connu une phase d’expansion très rapide durant laquelle de la matière a été expulsée à un taux exponentiel dans toutes les directions, créant ainsi un univers plat et dont les radiations sont uniformément distribuées.
Mais les dernières observations de ces ondes gravitationnelles couplées aux informations sur les particules du boson de Higgs, pourraient remettre en cause le modèle admis par la communauté scientifique: «Le potentiel de Higgs mesuré actuellement est métastable, c’est-à-dire qu’il peut varier, explique Patrick Peter, directeur de recherches au CNRS et à l’Institut d’astrophysique de Paris. Il est donc possible qu’il soit déstabilisé par la phase d’inflation et cela indiquerait que le modèle standard de physique des particules n’est pas complet».
Ce n’est donc pas tant l’existence de l’univers que la validité du modèle théorique du big bang qui est remise en cause: «Aux dernières nouvelles, l’univers semble exister, sourit Patrick Peter, donc il semble que les données utilisées aujourd’hui ne soient pas opérationnelles». Le modèle standard de la physique des particules risque bien de se faire bousculer par le boson de Higgs.