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L’Agence spatiale européenne et des scientifiques britanniques tentent de mettre au point des systèmes de contrôle totalement autonomes. Une technologie qui permettrait aux engins spatiaux de prendre leurs propres décisions et de s’exécuter sans intervention humaine.
Alors qu’elle prépare le lancement de son véhicule spatial ATV-2, l’Agence spatiale européenne (ESA) a révélé les détails d’un programme de recherche surprenant. En partenariat avec des scientifiques britanniques, elle développe actuellement des systèmes d‘intelligence artificielle pour contrôler de futurs engins spatiaux. Ainsi équipés : satellites, véhicules d’exploration et navettes spatiales deviendraient alors capables de s’auto-contrôler, d’apprendre et d’exécuter leurs missions sans aucune intervention humaine.
Si le projet rappelle l’intrigue d’un film science-fiction, ces recherches sont bien réelles et même plutôt avancées. “Nous sommes parvenus à démontrer que les machines étaient désormais capables de prendre des décisions que seuls les humains pouvaient prendre auparavant”, explique le Pr Sandor Veres, expert en systèmes de contrôle autonome et membre de l’équipe de recherche, avant de poursuivre : “Le système peut avoir des objectifs, faire des prédictions des problèmes et calculer très rapidement comment y faire face. C’est bien plus d’informations qu’un ingénieur humain peut évaluer”.
Autre particularité éventuelle : les scientifiques tentent de concevoir le système afin qu’il puisse utiliser le langage humain pour obtenir des informations. Autrement dit, au lieu de passer par un code spécialement programmé, celui-ci serait capable de lire un texte en anglais et d’en mémoriser le contenu.
Lors de sa mission d’exploration sur Mars, l’ESA avait déjà testé une forme d’intelligence artificielle pour aider les scientifiques à collecter le plus de données possibles. De même, l’ATV-2 est envoyé en orbite pour rejoindre la station spatiale à laquelle il s’arrimera en manoeuvrant de façon autonome. Ainsi, le lancement prévu demain devrait permettre de s’assurer que la technologie est fiable et sûre. “L’un des plus gros défis auquel doit faire face l’intelligence artificielle aujourd’hui est de s’assurer que la technologie est vraiment sûre”, précise le Dr Wolfgang Paetsch qui dirige la production de l’ATV au sein de la société Astrium. Ce n’est donc qu’une fois la sécurité confirmée que la technologie trouvera sa voie dans les vols spatiaux habités.
Alors qu’elle prépare le lancement de son véhicule spatial ATV-2, l’Agence spatiale européenne (ESA) a révélé les détails d’un programme de recherche surprenant. En partenariat avec des scientifiques britanniques, elle développe actuellement des systèmes d‘intelligence artificielle pour contrôler de futurs engins spatiaux. Ainsi équipés : satellites, véhicules d’exploration et navettes spatiales deviendraient alors capables de s’auto-contrôler, d’apprendre et d’exécuter leurs missions sans aucune intervention humaine.
Si le projet rappelle l’intrigue d’un film science-fiction, ces recherches sont bien réelles et même plutôt avancées. “Nous sommes parvenus à démontrer que les machines étaient désormais capables de prendre des décisions que seuls les humains pouvaient prendre auparavant”, explique le Pr Sandor Veres, expert en systèmes de contrôle autonome et membre de l’équipe de recherche, avant de poursuivre : “Le système peut avoir des objectifs, faire des prédictions des problèmes et calculer très rapidement comment y faire face. C’est bien plus d’informations qu’un ingénieur humain peut évaluer”.
Autre particularité éventuelle : les scientifiques tentent de concevoir le système afin qu’il puisse utiliser le langage humain pour obtenir des informations. Autrement dit, au lieu de passer par un code spécialement programmé, celui-ci serait capable de lire un texte en anglais et d’en mémoriser le contenu.
Lors de sa mission d’exploration sur Mars, l’ESA avait déjà testé une forme d’intelligence artificielle pour aider les scientifiques à collecter le plus de données possibles. De même, l’ATV-2 est envoyé en orbite pour rejoindre la station spatiale à laquelle il s’arrimera en manoeuvrant de façon autonome. Ainsi, le lancement prévu demain devrait permettre de s’assurer que la technologie est fiable et sûre. “L’un des plus gros défis auquel doit faire face l’intelligence artificielle aujourd’hui est de s’assurer que la technologie est vraiment sûre”, précise le Dr Wolfgang Paetsch qui dirige la production de l’ATV au sein de la société Astrium. Ce n’est donc qu’une fois la sécurité confirmée que la technologie trouvera sa voie dans les vols spatiaux habités.