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Court devant, long derrière: populaire dans les années 1980, avant d’être considérée comme un crime contre l’élégance, la coupe mulet fait son improbable retour. Avec des chanteuses comme Rihanna et Miley Cyrus, mais aussi un nombre étonnant d’internationaux du rugby anglais, ce style capillaire a réinvesti les écrans de télévision et les artères chics du monde entier. “Mes idoles ont toujours été David Bowie et la princesse Diana, donc l’idée de départ c’était de ressembler à l’enfant qu’ils auraient pu avoir ensemble”, témoigne Sharon Daniels, Australienne de 26 ans de Brighton (sud de l’Angleterre).
“Shaz” (son surnom) devançait largement la mode, et quand elle a débarqué dans cette station balnéaire, il n’y avait qu’un autre habitant avec la même coupe. Elle le savait: les gens lui envoyaient des photos de cet homme. Aujourd’hui, le mulet est partout. “J’en suis pas forcément ravie, puisque maintenant on dirait que j’essaie de me fondre dans la masse”, plaisante Sharon Daniels. “Ça ne me dérange pas. Moi je sais depuis combien de temps je le porte”. Les cycles des modes sont aussi inexorables que la rotation de la Terre, mais cette vogue-là, beaucoup la croyaient enterrée pour de bon.
“Elle revient d’entre les morts”, selon Tony Copeland, de l’association de coiffeurs British Master Barbers Alliance. Pour lui, le confinement a été un facteur: les gens ont pu essayer chez eux sans avoir peur des réactions immédiates. “On va en voir de plus en plus cette année. Les mecs en ont marre de tous les dégradés”
“Shaz” (son surnom) devançait largement la mode, et quand elle a débarqué dans cette station balnéaire, il n’y avait qu’un autre habitant avec la même coupe. Elle le savait: les gens lui envoyaient des photos de cet homme. Aujourd’hui, le mulet est partout. “J’en suis pas forcément ravie, puisque maintenant on dirait que j’essaie de me fondre dans la masse”, plaisante Sharon Daniels. “Ça ne me dérange pas. Moi je sais depuis combien de temps je le porte”. Les cycles des modes sont aussi inexorables que la rotation de la Terre, mais cette vogue-là, beaucoup la croyaient enterrée pour de bon.
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