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“Shaz” (son surnom) devançait largement la mode, et quand elle a débarqué dans cette station balnéaire, il n’y avait qu’un autre habitant avec la même coupe. Elle le savait: les gens lui envoyaient des photos de cet homme. Aujourd’hui, le mulet est partout. “J’en suis pas forcément ravie, puisque maintenant on dirait que j’essaie de me fondre dans la masse”, plaisante Sharon Daniels. “Ça ne me dérange pas. Moi je sais depuis combien de temps je le porte”. Les cycles des modes sont aussi inexorables que la rotation de la Terre, mais cette vogue-là, beaucoup la croyaient enterrée pour de bon.
“Elle revient d’entre les morts”, selon Tony Copeland, de l’association de coiffeurs British Master Barbers Alliance. Pour lui, le confinement a été un facteur: les gens ont pu essayer chez eux sans avoir peur des réactions immédiates. “On va en voir de plus en plus cette année. Les mecs en ont marre de tous les dégradés”