L’identité du cinéma marocain vue par Hamid Tbatou

Samedi 9 Juillet 2016

Le critique et chercheur Hamid Tbatou a récemment signé, son nouvel ouvrage intitulé "L’identité du cinéma marocain". Paru en deuxième édition, dans le cadre des publications du Cinéclub Raggab de Fès et du Centre des Beaux-Arts, ce livre (175 pages – format moyen) se décline en deux grands axes, à savoir "la magie de l’invisible" et "le souci des vaincus". Cet ouvrage en langue arabe met en avant plusieurs expériences pilotes, mais aussi diverses par la nature de leurs contributions au façonnement des différents aspects du cinéma marocain.
Dans une lecture critique du livre, l’universitaire Hassan Hjij a souligné que cette deuxième édition est venue à point nommé, afin de promouvoir le champ culturel, et en particulier cinématographique.
 Lors d’une cérémonie organisée à l’initiative du Centre des Beaux-Arts pour la signature de son livre, il a indiqué que ce livre constitue une "nouvelle aventure qui nous surprend par l’approche adoptée par l’auteur dans le traitement des questions de cinéma", ainsi que les angles de vue des expériences abordées. "Cette expérience nous incite à traiter le cinéma marocain sous un nouvel angle", a-t-il précisé.
 Lors de cette rencontre en présence de dizaines de cinéphiles, M. Hjij a estimé, cependant, que la qualité de ce livre aurait été réussie davantage s’il avait adopté également une démarche didactique, afin de s’adresser également au jeune public, notamment les étudiants, afin qu’ils puissent y puiser les enseignements et les informations nécessaires pour une culture cinématographique.
Pour sa part, Hamid Tbatou qui est à son cinquième livre sur le cinéma, a tenu à préciser qu’il s’agit là des traces d’une action collective mûrie au sein du cinéclub Raggab qui ambitionne de jouer un rôle dans la scène culturelle de la ville de Fès et offrir aux jeunes un moyen de résister culturellement aux différents courants d’aliénation et d’enrôlement.
"Mon livre est un point de vue sur le cinéma marocain conçu à partir des expériences de huit réalisateurs marocains représentant toutes les générations, mais aussi différentes écoles et visions, en l’occurrence Moumen Smihi, Ahmed Maânouni, Mohamed Abderrahman Tazi, Saâd Chraibi, Abdelkader Laqtaâ, Daoued Oulad Sayed, Mohamed Mezian et Hakim Belâbbas", a-t-il expliqué.


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