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Si vous avez appris à l'école qu'un astéroïde avait provoqué l'extinction des dinosaures en s'écrasant sur la Terre, sachez que l'histoire est probablement plus complexe que cela, et que des éruptions de volcans ont peut-être aussi joué un rôle.
Deux études parues dans la revue Science précisent les connaissances sur les éruptions monstrueuses de plusieurs centaines de milliers d'années survenues durant une période chevauchant l'extinction massive, il y a 66 millions d'années, à la fin de la période du Crétacé.
Avant les années 1980, la théorie dominante était que le volcanisme avait causé l'extinction des dinosaures, en envoyant dans l'atmosphère cendres, poussières mais aussi gaz modifiant rapidement le climat.
Puis l'on a découvert le cratère de Chicxulub, dans la mer des Caraïbes, formé par l'impact d'un astéroïde qui a envoyé tellement de débris et poussières dans l'atmosphère que cela a refroidi la planète, réduit la photosynthèse et tué les dinosaures non aviaires, ainsi que les trois quarts des espèces vivant alors sur Terre.
Depuis, le débat reste vif quant aux effets respectifs de l'astéroïde et du volcanisme sur le changement du climat et sur l'écosystème.
Les équipes de chercheurs qui ont publié leurs résultats jeudi, sont parvenues à dater beaucoup plus précisément qu'auparavant des coulées de lave, passant d'une précision de l'ordre du million d'années à quelques dizaines de milliers.
"On arrive avec une grande précision à remettre dans l'ordre les événements de la fin du Crétacé", dit à l'AFP le professeur de géosciences à l'Université Drexel, aux Etats-Unis, Loÿc Vanderkluysen, coauteur d'une des études.
Ce sont les coulées de lave gigantesques du plateau du Deccan, en Inde, dont les échantillons ont été prélevés et analysés avec de nouveaux outils de datation, grâce à la mesure de la radioactivité de certains composants des laves ou des sédiments.
Dans cette région, l'épaisseur de lave y atteint encore aujourd'hui 1.200 mètres par endroits, dit Loÿc Vanderkluysen. Le volume de lave expulsé à l'époque, pendant près d'un million d'années, pourrait recouvrir l'équivalent de la France sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur.
Les nouvelles datations des deux équipes concordent. L'une a trouvé qu'une vague d'éruptions avait commencé juste avant l'extinction. L'autre a des données moins précises, mais suggère que la majorité des coulées de lave est intervenue après l'impact de l'astéroïde de Chicxulub: ces données renforcent l'idée qu'un méga-tremblement de terre provoqué par l'impact, de l'équivalent d'une magnitude 11 (jamais vue par l'Homme), a déclenché une vague d'éruptions volcaniques pendant encore 300.000 ans.
"Cela vient conforter l'hypothèse que l'impact est la cause principale", dit Loÿc Vanderkluysen. "C'est comme secouer une bouteille d'Orangina, ça peut causer une accélération du volcanisme."
Deux études parues dans la revue Science précisent les connaissances sur les éruptions monstrueuses de plusieurs centaines de milliers d'années survenues durant une période chevauchant l'extinction massive, il y a 66 millions d'années, à la fin de la période du Crétacé.
Avant les années 1980, la théorie dominante était que le volcanisme avait causé l'extinction des dinosaures, en envoyant dans l'atmosphère cendres, poussières mais aussi gaz modifiant rapidement le climat.
Puis l'on a découvert le cratère de Chicxulub, dans la mer des Caraïbes, formé par l'impact d'un astéroïde qui a envoyé tellement de débris et poussières dans l'atmosphère que cela a refroidi la planète, réduit la photosynthèse et tué les dinosaures non aviaires, ainsi que les trois quarts des espèces vivant alors sur Terre.
Depuis, le débat reste vif quant aux effets respectifs de l'astéroïde et du volcanisme sur le changement du climat et sur l'écosystème.
Les équipes de chercheurs qui ont publié leurs résultats jeudi, sont parvenues à dater beaucoup plus précisément qu'auparavant des coulées de lave, passant d'une précision de l'ordre du million d'années à quelques dizaines de milliers.
"On arrive avec une grande précision à remettre dans l'ordre les événements de la fin du Crétacé", dit à l'AFP le professeur de géosciences à l'Université Drexel, aux Etats-Unis, Loÿc Vanderkluysen, coauteur d'une des études.
Ce sont les coulées de lave gigantesques du plateau du Deccan, en Inde, dont les échantillons ont été prélevés et analysés avec de nouveaux outils de datation, grâce à la mesure de la radioactivité de certains composants des laves ou des sédiments.
Dans cette région, l'épaisseur de lave y atteint encore aujourd'hui 1.200 mètres par endroits, dit Loÿc Vanderkluysen. Le volume de lave expulsé à l'époque, pendant près d'un million d'années, pourrait recouvrir l'équivalent de la France sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur.
Les nouvelles datations des deux équipes concordent. L'une a trouvé qu'une vague d'éruptions avait commencé juste avant l'extinction. L'autre a des données moins précises, mais suggère que la majorité des coulées de lave est intervenue après l'impact de l'astéroïde de Chicxulub: ces données renforcent l'idée qu'un méga-tremblement de terre provoqué par l'impact, de l'équivalent d'une magnitude 11 (jamais vue par l'Homme), a déclenché une vague d'éruptions volcaniques pendant encore 300.000 ans.
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