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«Aie! On vient de piquer mon sensible petit bout de peau entre le pouce et l'index avec une épingle. Mais au lieu de retirer de suite ma main, je reste allongé sans bouger et note avec attention l'expérience, comme on me l'a demandé. Malgré le choc initial, le désagrément est minime, et je lui donne une note de seulement 1 sur 10.»
Ces mots ouvrent l'article d'une journaliste du New Scientist qui a participé à une étude sur la douleur menée par des chercheurs d'Oxford, qui veulent comprendre comment fonctionne le processus de ressentir la douleur.
On pourrait croire que l'intensité de la douleur est déterminée par le niveau de la blessure infligée à notre corps (nous a-t-on tapé fort? Est-on sévèrement brûlé?). Mais cette intensité est également nourrie par des processus plus ou moins conscients de notre cerveau, qui amplifient ou réduisent les signaux de douleur, et rendent ainsi ces expériences plus ou moins difficiles à supporter.
La douleur n'est pas contrôlée par une seule région du cerveau sur laquelle il suffirait d'agir, mais sur plusieurs régions qui forment ensemble la «matrice de la douleur». Les chercheurs font donc des expériences et regardent comment cette matrice se modifie. Plusieurs études ont déjà montré que des éléments psychologiques modifiaient notre expérience de la douleur: par exemple, des gens qui devaient compter pendant qu'on les piquait avaient moins mal, et plusieurs régions de leur matrice étaient moins actives.
Ces mots ouvrent l'article d'une journaliste du New Scientist qui a participé à une étude sur la douleur menée par des chercheurs d'Oxford, qui veulent comprendre comment fonctionne le processus de ressentir la douleur.
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