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Comprendre pourquoi la matière a triomphé de l'antimatière: des chercheurs ont annoncé mercredi "la mesure directe la plus précise jamais réalisée sur l'antimatière", des informations qui pourraient aider à comprendre le mystère de sa disparition.
Le Big Bang a produit autant de matière que d'antimatière, mais l'antimatière a ensuite quasi totalement disparu, sans que l'on sache pourquoi.
Selon une étude publiée dans la revue britannique Nature, les physiciens de l'équipe d'Alpha, laboratoire du Centre européen de recherches nucléaires (Cern) situé en Suisse, viennent de réaliser un pas de plus vers la résolution de ce mystère.
Pour chaque particule de matière, il en existerait une autre d'antimatière avec les mêmes propriétés mais avec une charge électrique opposée.
Matière et antimatière ne peuvent coexister. Lorsqu'elles entrent en contact, elles s'annihilent mutuellement. Peu de temps après le Big Bang elles se seraient donc autodétruites mutuellement, mais une toute petite différence entre les deux a permis à la matière de l'emporter, donnant naissance à tout ce qui existe dans l'Univers visible. Une petite différence que les scientifiques tentent de débusquer depuis des décennies. Mais l'antimatière est difficile à produire et à piéger, ces propriétés difficiles à mesurer.
L'équipe d'Alpha est parvenue à produire des atomes d'anti-hydrogène. Puis en 2016, ils ont observé pour la première fois le comportement d'un atome d'antimatière, l'antihydrogène, sous des rayons ultraviolets.
Depuis, ils ont étudié la réaction d'environ 15.000 de ces atomes, établissant des mesures spectroscopiques d'une précision encore jamais réalisée sur de l'antimatière. Des données qu'ils ont comparées à celles de l'hydrogène.
"Jusqu'à présent, ils se ressemblent", déclare Jeffrey Hangst de l'expérience Alpha du CERN. Déception ? Non, avoir pu mesurer avec une telle précision des propriétés de l'antimatière "ouvre une ère entièrement nouvelle" avec peut-être à la clé la découverte de la fameuse différence.
Le Big Bang a produit autant de matière que d'antimatière, mais l'antimatière a ensuite quasi totalement disparu, sans que l'on sache pourquoi.
Selon une étude publiée dans la revue britannique Nature, les physiciens de l'équipe d'Alpha, laboratoire du Centre européen de recherches nucléaires (Cern) situé en Suisse, viennent de réaliser un pas de plus vers la résolution de ce mystère.
Pour chaque particule de matière, il en existerait une autre d'antimatière avec les mêmes propriétés mais avec une charge électrique opposée.
Matière et antimatière ne peuvent coexister. Lorsqu'elles entrent en contact, elles s'annihilent mutuellement. Peu de temps après le Big Bang elles se seraient donc autodétruites mutuellement, mais une toute petite différence entre les deux a permis à la matière de l'emporter, donnant naissance à tout ce qui existe dans l'Univers visible. Une petite différence que les scientifiques tentent de débusquer depuis des décennies. Mais l'antimatière est difficile à produire et à piéger, ces propriétés difficiles à mesurer.
L'équipe d'Alpha est parvenue à produire des atomes d'anti-hydrogène. Puis en 2016, ils ont observé pour la première fois le comportement d'un atome d'antimatière, l'antihydrogène, sous des rayons ultraviolets.
Depuis, ils ont étudié la réaction d'environ 15.000 de ces atomes, établissant des mesures spectroscopiques d'une précision encore jamais réalisée sur de l'antimatière. Des données qu'ils ont comparées à celles de l'hydrogène.
"Jusqu'à présent, ils se ressemblent", déclare Jeffrey Hangst de l'expérience Alpha du CERN. Déception ? Non, avoir pu mesurer avec une telle précision des propriétés de l'antimatière "ouvre une ère entièrement nouvelle" avec peut-être à la clé la découverte de la fameuse différence.