-
Le porte-parole de l'UE a mis un terme aux tentatives d’exploitation en réaffirmant que ni l’Union européenne, ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la pseudo “rasd”
-
Ces MRE et expatriés qui posent leurs valises au Maroc
-
Dans l'élan des préparatifs du 12ème Congrès de l'USFP : Un débat politique riche en enseignements
-
Chômage, mépris et exil
Dans un communiqué publié jeudi par l’agence de presse mauritanienne Alwiam, les routiers disent être bloqués côté mauritanien par des “milices affiliées à des séparatistes”, sur la route remontant de la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest, à environ 380 km au nord de Nouakchott. Le poste-frontière de Guerguerat borde la zone tampon, jusque-là «contrôlée» par les Casques bleus de la MINURSO.
Les routiers qui ne précisent pas depuis combien de temps la route est bloquée, affirment n’avoir aucun ravitaillement en eau, en nourriture et médicaments, selon l’agence Alwiam. Leur communiqué cité par Alwiam appelle le Maroc et la Mauritanie à “travailler pour résoudre la crise” et débloquer des ravitaillements. Les routiers appellent aussi l’ONU à “jouer son rôle en protégeant la zone tampon et le poste-frontière qui permet le passage de milliers de conducteurs, de fermiers et de commerçants”, selon Alwiam.
Le SOS lancé par les routiers marocains a été entendu par la représentation diplomatique du Royaume à Nouakchott dont le responsable, Hamid Chabar, est allé à leur rencontre. Le diplomate n’était pas venu les mains vides. Des véhicules, avec des vivres, l’ont accompagné au point où sont bloqués les chauffeurs dans la capitale mauritanienne.
Ahmadou El-Katab