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Jusqu’à 20.000 personnes ont de nouveau marché lundi sur la présidence et les chefs de file de l’opposition tentent de maintenir la dynamique de leur campagne qui donnait des signes d’essoufflement pendant le week-end. De son côté, l’Union européenne a exhorté l’opposition à accepter le dialogue et le gouvernement à entendre les revendications des manifestants afin d’éviter une crise larvée qui paralyse le pays sur la durée. “Cela peut durer longtemps mais à notre sens le meilleur scénario est de passer par un processus politique”, a déclaré l’émissaire de l’UE dans le Caucase Peter Semneby.
Plusieurs dizaines de manifestants ont installé des tentes devant le palais présidentiel à l’issue du défilé de lundi avec l’intention d’y passer la nuit. “De cette façon il entendra encore mieux nos voix”, a déclaré Kakha Koukava, un des meneurs du collectif qui reproche au chef une dérive antidémocratique et sa gestion de la guerre d’août 2008 contre la Russie à propos de l’Ossétie du Sud.
Pour l’ancien ambassadeur aux Nations unies Irakli Alasania, l’opposition est prête à ouvrir le dialogue mais seule une élection présidentielle pourra sortir le pays de l’impasse.
“Il a créé l’Etat d’un seul homme et notre objectif politique est de changer ce système”, a-t-il dit.
Une dizaine de formations participent à la campagne de protestation contre l’homme arrivé au pouvoir à la faveur de la “révolution de la rose” de 2003 à Tbilissi et se disent déterminées à poursuivre leur mouvement jusqu’à sa démission.
Cette campagne a débuté jeudi avec une foule d’environ 60.000 personnes. Le lendemain, ils étaient 20.000 à bloquer la principale artère de la capitale et les axes menant à la présidence et au bâtiment de la radiotélévision d’Etat.
Ce week-end, le mouvement anti-Saakachvili avait paru s’essouffler, certains leaders de l’opposition semblant enclins à négocier avec le président une solution de sortie à la crise qui est suivie de près par les Occidentaux et la Russie.