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Une "planète vagabonde" engloutit gaz et poussières à un rythme effréné
Avec ses 11 porte-avions, ses plus de 120 navires auxiliaires, ses 4000 avions, ses 14 sous-marins nucléaires et son demi-million d'engagés, l'US Navy n'est pas un petit joueur en ce qui concerne les besoins en énergie. Alors même si tous ces chiffres devraient diminuer d'ici à 2040 selon des projections récemment présentées au Congrès, ils n'en resteront pas moins impressionnants. Et au pays de l'Oncle Sam où l'un des principaux problèmes reste la dépendance aux pays pétroliers, on s'inquiète de ces besoins énormes.
Alors la Navy relève ses manches, et prévoit de chapeauter une «grande flotte verte» («Great green flet» en VO), avec des véhicules hybrides, des avions qui fonctionnent aux bio-carburants, et… des vaisseaux à propulsion nucléaire. Parce que oui, le nucléaire, selon leur point de vue, fait partie des énergies propres. Le changement pourrait commencer dès 2016.
Et si le résultat est probant pour la Navy, pourquoi l'armée américaine dans son ensemble ne prévoirait-elle pas de mettre en oeuvre un tel plan ? Pour rappel, le Département de la Défense américain détient cet étrange record: celui d'avoir consommé 135 millions de barils de pétrole en 2010, soit plus que n'importe quel autre groupement public ou privé dans le monde. Et le montant de ses dépenses en énergie (pétrole et électricité) a été de 20 milliards de dollars sur la même période.
Une des raisons qui poussent la Navy a miser sur les énergies propres: elle prévoit pour 2020 que la moitié de son électricité sera d'origine renouvelable, contre un petit pourcent en 2008.
Alors la Navy relève ses manches, et prévoit de chapeauter une «grande flotte verte» («Great green flet» en VO), avec des véhicules hybrides, des avions qui fonctionnent aux bio-carburants, et… des vaisseaux à propulsion nucléaire. Parce que oui, le nucléaire, selon leur point de vue, fait partie des énergies propres. Le changement pourrait commencer dès 2016.
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