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De prestige certes, ce succès offre cependant des perspectives radieuses sur la route des qualifications à l'Euro-2012, où l'Allemagne caracole en tête, et au-delà... Alors que le Brésil n'a toujours pas trouvé l'assurance digne de sa mission: accueillir son premier Mondial en 2014.
"Götzinho a enchanté l'Allemagne", titrait Bild, sous le charme comme tout le pays des exploits de Gö tze, le blondinet de Dortmund qui, à 19 ans, a ouvert son compteur en sélection sur un but digne d'un Messi auquel il est souvent comparé.
"Je suis heureux d'avoir pu jouer un rôle dans cette victoire" commentait en toute modestie le héros du soir, vanté par son sélectionneur pour "sa vision de jeu exceptionnelle" et sa capacité "à trouver une solution à tous les problèmes".Mais au-delà des exploits de Götze, Low était "ravi d'avoir désormais autant d'options". Lui qui s'était passé des Madrilènes Ízil et Khedira, faisait notamment référence à Schörrle (20 ans), entré en fin de match pour inscrire le 3e but, et Kroos (21 ans), auteur d'un gros match en milieu de terrain aux côtés d'un Schweinsteiger retrouvé (but sur penalty et passe décisive sur le 3e).
Réservoir incroyable
Avec sur le banc Grosskreutz (22 ans) et Ilkay Göndogan (20 ans), partenaires de Götze à Dortmund, l'Allemagne a un réservoir incroyable, d'autant que Müller et Gomez, certes silencieux mercredi, ont déjà montré leur classe internationale à 21 et 24 ans.
"On a échoué en 2008 (2e de l'Euro) et en 2010 (3e du Mondial). Alors il faut travailler encore et encore", prévient toutefois Low, dont le palmarès est de 48 victoires en 69 matches depuis son arrivée aux commandes en août 2006.
Avec un impressionnant total de 166 buts marqués pour seulement 52 encaissés.
La Mannschaft a envoyé un message fort à ses prochains adversaires des qualifications, l'Autriche (2 septembre), la Turquie (7 octobre) et la Belgique (11 octobre), qu'elle a déjà battus à l'aller. Et à l'Espagne, tenante du titre et reine du monde qui s'est inclinée mercredi en match amical en Italie (2-1).
"L'Allemagne a un grand jeu collectif et de la qualité dans toutes les lignes. C'est l'une des équipes qu'on peut prendre en exemple pour s'améliorer", estimait le Barcelonais Dani Alves.
Pour le sélectionneur brésilien Mano Menezes, rentré bredouille de la Copa America (éliminé en quarts par le Paraguay), l'horizon ne s'éclaircit pas vraiment. Inconstants face à l'Allemagne, ses Auriverde ont gagné un seul match depuis qu'il a succédé à Dunga après le Mondial-2010. De son propre aveu, son équipe a même été inférieure à l'adversaire "pour la première fois".
La "progression" vantée par Menezes reste lente. Mais il demeure persuadé qu'avec le temps, les Neymar, Pato et Ganso vont confirmer leur talent pour prétendre à une sixième étoile, un sixième titre de champion du monde pour le Brésil.