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Les salaires corrigés de l’inflation vont augmenter d’1,5% en Allemagne cette année, soit bien plus vite qu’en France et que la moyenne européenne, selon une étude publiée jeudi.
La hausse des salaires réels en Allemagne doit s’accélérer cette année, après avoir atteint 0,9% en 2017, et elle va dépasser de près d’un point de pourcentage la hausse attendue en France, à seulement 0,6%, contre 1,0% pour l’ensemble de l’Union européenne, selon une étude de l’Institut allemand des sciences économiques et sociales (WSI), lié à la fondation Hans Böckler.
“Compte tenu de la croissance stable et d’un chômage relativement faible, la croissance des salaires réels (en Allemagne) apparaît encore modeste”, commente la fondation Böckler, proche des syndicats.
Les salariés allemands sont en position de force pour exiger des relèvements sensibles de leurs émoluments dans un pays qui connaît la neuvième année d’affilée de croissance.
Ainsi le syndicat IG Metall a arraché en février une hausse salariale de 4,3% dont bénéficient 3,9 millions de salariés dans la métallurgie, qui comprend les géants Daimler, Siemens, Bosch et quantité de PME exportatrices.
En ce qui concerne le salaire brut, une hausse de 3,1% est attendue par l’institut en Allemagne en 2018, contre +2,3% en France.
Ces hausses de salaires ne se retrouvent toutefois qu’en partie dans une frange importante du marché du travail allemand, où les entreprises se tiennent à l’écart des conventions sociales de branche.
Ce qui fait qu’en Allemagne, “l’écart entre les salaires bas et moyens est plus important que dans la plupart des pays d’Europe du Nord et de l’Ouest”, et ce malgré l’introduction d’un SMIC allemand en 2015, notent les chercheurs du WSI.
D’après l’OCDE, l’Allemagne comptait en 2016 18,9% des employés à temps plein touchant des bas salaires, contre 9,1% en France pour l’année 2014, selon les dernières données disponibles.
A contrario, les pays où les inégalités salariales sont les plus faibles - Suède, Belgique, Finlande et Danemark notamment - sont ceux où les conventions collectives sont les plus prégnantes et sont négociées de manière plus centralisée, note l’étude.
Dans d’autres pays, les salaires réels ne suivront pas cette année le rythme de la conjoncture et de l’inflation. Ainsi un recul de -0,3% est prévu en Espagne, contre une petite hausse de 0,3% en Grèce et de 0,4% en Grande-Bretagne. L’Italie devrait faire un peu mieux (+0,9%) alors que l’Europe s’inquiète de la future politique économique et budgétaire du nouveau gouvernement antisystème italien.
La hausse des salaires réels en Allemagne doit s’accélérer cette année, après avoir atteint 0,9% en 2017, et elle va dépasser de près d’un point de pourcentage la hausse attendue en France, à seulement 0,6%, contre 1,0% pour l’ensemble de l’Union européenne, selon une étude de l’Institut allemand des sciences économiques et sociales (WSI), lié à la fondation Hans Böckler.
“Compte tenu de la croissance stable et d’un chômage relativement faible, la croissance des salaires réels (en Allemagne) apparaît encore modeste”, commente la fondation Böckler, proche des syndicats.
Les salariés allemands sont en position de force pour exiger des relèvements sensibles de leurs émoluments dans un pays qui connaît la neuvième année d’affilée de croissance.
Ainsi le syndicat IG Metall a arraché en février une hausse salariale de 4,3% dont bénéficient 3,9 millions de salariés dans la métallurgie, qui comprend les géants Daimler, Siemens, Bosch et quantité de PME exportatrices.
En ce qui concerne le salaire brut, une hausse de 3,1% est attendue par l’institut en Allemagne en 2018, contre +2,3% en France.
Ces hausses de salaires ne se retrouvent toutefois qu’en partie dans une frange importante du marché du travail allemand, où les entreprises se tiennent à l’écart des conventions sociales de branche.
Ce qui fait qu’en Allemagne, “l’écart entre les salaires bas et moyens est plus important que dans la plupart des pays d’Europe du Nord et de l’Ouest”, et ce malgré l’introduction d’un SMIC allemand en 2015, notent les chercheurs du WSI.
D’après l’OCDE, l’Allemagne comptait en 2016 18,9% des employés à temps plein touchant des bas salaires, contre 9,1% en France pour l’année 2014, selon les dernières données disponibles.
A contrario, les pays où les inégalités salariales sont les plus faibles - Suède, Belgique, Finlande et Danemark notamment - sont ceux où les conventions collectives sont les plus prégnantes et sont négociées de manière plus centralisée, note l’étude.
Dans d’autres pays, les salaires réels ne suivront pas cette année le rythme de la conjoncture et de l’inflation. Ainsi un recul de -0,3% est prévu en Espagne, contre une petite hausse de 0,3% en Grèce et de 0,4% en Grande-Bretagne. L’Italie devrait faire un peu mieux (+0,9%) alors que l’Europe s’inquiète de la future politique économique et budgétaire du nouveau gouvernement antisystème italien.