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« La commission administrative nous a inscrits, ma fille et moi, dans la circonscription électorale portant numéro 4, alors que nous habitons depuis toujours la commune d’Amelne. Si bien que je suis là pour m’opposer à cette décision qui n’est pas fondée légalement. Mais personne n’est là pour recevoir ma requête », s’indigne B.A, que nous avons rencontré au sortir de la municipalité hier.
Et du coup, il se trouve privé d’user de son droit de procéder à la radiation de son nom pour pouvoir voter dans la circonscription où se trouve sa résidence effective. Ce citoyen n’est cependant pas seul à faire les frais de pareille situation. Légion sont les électeurs auxquels une fin de non recevoir a été signifiée alors que d’autres sont ballottés de bureau en bureau en vain. Nombreux donc sont les électeurs qui se voient contraints de ne pas pouvoir saisir leur dernière chance de pouvoir identifier d’éventuelles anomalies que comporteraient ces listes et partant de s’opposer devant la commission administrative aux radiations abusives dans les délais requis, à savoir entre les 12 et 17 mars courant.
Aujourd’hui, les suspicions planent de plus en plus sur les travaux de la commission administrative chargée de l’établissement des listes des communales à Tafraout dont les membres ne sont autres que des élus siégeant dans l’actuel conseil municipal. Les autorités locales semblent cautionner cet état de fait par un silence déconcertant. Les citoyens avertis se disent ne pas être dupes de magouilles de certains élus habitués à ces pratiques. Car ajoute un observateur, « on veut ainsi nous imposer des listes concoctées sur mesure et c’est pour cela qu’on s’évertue à maintenir jalousement les listes à l’abri de tout assainissement qui pourrait aller à l’encontre des plans mijotés et préétablis ».
En effet, à jeter un coup d’œil sur ces listes, on se rend facilement compte de l’ampleur des anomalies qu’elles comportent et qui ne peuvent en aucun cas être mises sur le compte des erreurs matérielles. Le principe du critère de domiciliation comme seule condition donnant droit à l’inscription est manifestement voué aux gémonies pour céder place à celui de l’allégeance électorale qui est allègrement considéré.
Il faut rappeler, en effet, que c’est vraiment à une chasse aux inscriptions illégales que se sont livrés certains élus et leurs acolytes lors des campagnes d’inscriptions passées. Il s’est avéré par la suite que ces pratiques concernent aujourd’hui les listes de la totalité des circonscriptions électorales du centre-ville où la majorité des élus au conseil actuel comptent revenir aux commandes. Notamment les districts électoraux 4,8,9,10 et 11, où les « faux électeurs » foisonnent. Les dés sont ainsi pipés et cela donne déjà la couleur des prochaines communales. Affligeant.