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Le ministre français délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, a confirmé jeudi matin dans l'enceinte de l'Assemblée nationale que "les otages au Cameroun ont été libérés". M. Arif, qui était à l'Assemblée pour débattre d'un texte UMP sur les anciens combattants, a réclamé la parole pour annoncer la nouvelle, sans plus de précisions, dans l'hémicycle.
Un officier supérieur de l'armée camerounaise a affirmé à l'AFP que "les otages sont sains et saufs et sont aux mains des autorités nigérianes". "Ils ont été retrouvés abandonnés dans une maison dans la localité de Dikwa", à une centaine de kilomètres de la frontière avec le Niger. Selon cette source, "les otages devraient être remis aux autorités camerounaises à Kousseri", ville située dans l'extrême nord du Cameroun.
Mais ce n’était pas l’avis de celui chargé de la Communication camerounaise qui catégoriquement contredisait l’information. "C'est une folle rumeur. Si ce qui s'est dit à travers cette rumeur était une vérité, le gouvernement camerounais aurait déjà porté l'information à la France", a déclaré le ministre Issa Tchiroma Bakary lors d'une conférence de presse.
Mercredi soir, la famille avait été localisée dans la petite ville de Dikwa, dans l'Etat nigérian de Borno, aux confins du Nigeria, du Cameroun et du Niger, selon des sources concordantes de l'armée et des services de sécurité camerounais.
Soupçonnant ouvertement la secte islamiste nigériane Boko Haram, la France avait annoncé "tout faire" mercredi pour les retrouver. Des gendarmes français participaient depuis mardi à l'enquête au Cameroun.
Les Français, expatriés au Cameroun avaient été enlevés mardi par des hommes à moto, qui les avaient conduits ensuite vers le Nigeria voisin.