Insolite


Libé
Mardi 2 Août 2016

Contravention
Nul n'est censé ignorer la loi, surtout pas ceux chargés de la faire respecter: photographié sur un bateau sans gilet de sauvetage, un policier norvégien a fait amende honorable en s'autoadministrant une contravention. Arne Stavnes était apparu dans les pages du journal Verdens Gang (VG) aux commandes d'un hors-bord patrouillant les eaux autour d'Utoya, l'île où l'extrémiste de droite Anders Behring Breivik a massacré 69 personnes en 2011, un carnage dont la Norvège a marqué le cinquième anniversaire vendredi. La photo avait provoqué quelques commentaires sarcastiques de lecteurs agacés par l'absence de gilet de sauvetage, pourtant obligatoire en Norvège sur les embarcations de moins de 8 mètres. L'intègre policier a battu sa coulpe et publié une photo de la contravention de 500 couronnes (53 euros) qu'il s'est lui-même infligée. Selon une enquête publiée l'an dernier, 80% des Norvégiens font confiance à leur police, malgré les défaillances observées lors des attaques de Breivik.

Fausse alerte
La justice française a condamné une femme à six mois de prison, dont trois fermes, pour avoir provoqué une fausse alerte à la bombe à l'aéroport de Genève afin d'empêcher la maîtresse de son mari de partir en vacances.
«Cette femme de 41 ans, mère de quatre enfants et résidant à Annecy, avait provoqué une alerte à la bombe mardi soir. Elle voulait empêcher la maîtresse de son mari de partir en vacances », a expliqué à l'AFP le procureur d'Annecy, Eric Maillaud. Le magistrat a souligné qu'un «énorme dispositif de sécurité» avait été mis en place après l'alerte à la bombe pour des «coûts colossaux» : évacuation d'un terminal passé au peigne fin, filtrage de 13.000 passagers, embauche de 20 vigiles supplémentaires, retards d'avions.
Informé par la police de l'aéroport, le ministère public genevois a identifié le numéro d'appel qui a été localisé à Annecy, ville située à moins d'une heure de voiture de Genève. «Nous avons ici affaire à une femme blessée, mariée depuis 22 ans, qui n'a évoqué une bombe que par agacement», a plaidé son avocate Me Tiphaine Barone, citée dans le quotidien régional Le Dauphiné Libéré.


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