Autres articles
-
L'Obélisque de Buenos Aires doté d'un ascenseur
-
Les 10% les plus riches responsables de deux tiers du réchauffement climatique
-
L'iboga, plante sacrée au Gabon et remède ancestral convoité
-
A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons
-
Découverte d’une molécule qui désarme les bactéries
Poules
Le gouvernement bolivien s'est indigné après la proposition du milliardaire américain Bill Gates d'offrir 100.000 poules aux pays en voie de développement, afin de lutter contre la pauvreté.
"Je trouve ça grossier, car malheureusement certaines personnes, surtout celles de l'empire (les Etats-Unis, ndlr), continuent de nous voir comme des mendiants. Nous ne dépendons pas des poules, nous avons bien progressé", a déclaré aux journalistes le ministre du Développement rural, César Cocarico.
"Notre peuple est digne et sait travailler", a-t-il ajouté.
Le fondateur de Microsoft, homme le plus riche du monde, a indiqué la semaine dernière que sa fondation Bill et Melinda Gates s'était associée à l'ONG Heifer International pour donner 100.000 poules à plusieurs dizaines de pays en développement.
"Il me semble assez évident que n'importe qui vivant dans l'extrême pauvreté se trouve mieux loti s'il a des poules", a assuré le philanthrope, à la tête d'une fortune de 75 milliards de dollars. Ce genre d'offres "nous perçoit toujours comme des pays du tiers-monde, misérables, et ce point de vue mérite que la population proteste de manière généralisée", a estimé le ministre bolivien, pour justifier le choix de la Bolivie de refuser ces poules.
L'économie de la Bolivie a connu une forte croissance depuis l'arrivée au pouvoir du président socialiste Evo Morales, premier dirigeant indigène du pays, qui a nationalisé les hydrocarbures en 2006.
Le gouvernement bolivien s'est indigné après la proposition du milliardaire américain Bill Gates d'offrir 100.000 poules aux pays en voie de développement, afin de lutter contre la pauvreté.
"Je trouve ça grossier, car malheureusement certaines personnes, surtout celles de l'empire (les Etats-Unis, ndlr), continuent de nous voir comme des mendiants. Nous ne dépendons pas des poules, nous avons bien progressé", a déclaré aux journalistes le ministre du Développement rural, César Cocarico.
"Notre peuple est digne et sait travailler", a-t-il ajouté.
Le fondateur de Microsoft, homme le plus riche du monde, a indiqué la semaine dernière que sa fondation Bill et Melinda Gates s'était associée à l'ONG Heifer International pour donner 100.000 poules à plusieurs dizaines de pays en développement.
"Il me semble assez évident que n'importe qui vivant dans l'extrême pauvreté se trouve mieux loti s'il a des poules", a assuré le philanthrope, à la tête d'une fortune de 75 milliards de dollars. Ce genre d'offres "nous perçoit toujours comme des pays du tiers-monde, misérables, et ce point de vue mérite que la population proteste de manière généralisée", a estimé le ministre bolivien, pour justifier le choix de la Bolivie de refuser ces poules.
L'économie de la Bolivie a connu une forte croissance depuis l'arrivée au pouvoir du président socialiste Evo Morales, premier dirigeant indigène du pays, qui a nationalisé les hydrocarbures en 2006.
Mafieux
Trois membres de la mafia calabraise, la Ndrangheta, ont été libérés ces jours-ci en raison du retard dans la rédaction des attendus de leur condamnation, rapporte le quotidien La Stampa.
L'affaire remonte à l'arrestation en juin 2010 de dizaines de personnes soupçonnées de liens mafieux ou impliquées dans des rackets et des appels d'offres trafiqués.
Parmi ces suspects, 42 ont été condamnés en 2013 aux assises à de lourdes peines de prison, confirmées dans l'ensemble en appel en juillet 2015.
La loi italienne impose plusieurs contraintes dans ce genre de situation: d'une part, la détention préventive dans l'attente d'une décision définitive, en général après un recours en cassation, ne peut pas dépasser six années, et d'autre part les juges ont 90 jours pour déposer les attendus de leurs décisions, afin de permettre d'éventuels recours.
Débordée, la juge Stefania di Rienzo, chargée de l'affaire à la Cour d'assises de Reggio Calabria, avait réclamé et obtenu une prolongation de 90 jours supplémentaires.
Mais 11 mois après l'arrêt en appel, les attendus ne sont toujours pas déposés et le délai de détention préventive s'est achevé: plusieurs mafieux condamnés en première instance comme en appel ont donc été automatiquement remis en liberté conditionnelle. Ils ne sont pas complètement tirés d'affaire: une fois les attendus rédigés, si la cour de cassation confirme leur condamnation, ils devront retourner en prison.
Trois membres de la mafia calabraise, la Ndrangheta, ont été libérés ces jours-ci en raison du retard dans la rédaction des attendus de leur condamnation, rapporte le quotidien La Stampa.
L'affaire remonte à l'arrestation en juin 2010 de dizaines de personnes soupçonnées de liens mafieux ou impliquées dans des rackets et des appels d'offres trafiqués.
Parmi ces suspects, 42 ont été condamnés en 2013 aux assises à de lourdes peines de prison, confirmées dans l'ensemble en appel en juillet 2015.
La loi italienne impose plusieurs contraintes dans ce genre de situation: d'une part, la détention préventive dans l'attente d'une décision définitive, en général après un recours en cassation, ne peut pas dépasser six années, et d'autre part les juges ont 90 jours pour déposer les attendus de leurs décisions, afin de permettre d'éventuels recours.
Débordée, la juge Stefania di Rienzo, chargée de l'affaire à la Cour d'assises de Reggio Calabria, avait réclamé et obtenu une prolongation de 90 jours supplémentaires.
Mais 11 mois après l'arrêt en appel, les attendus ne sont toujours pas déposés et le délai de détention préventive s'est achevé: plusieurs mafieux condamnés en première instance comme en appel ont donc été automatiquement remis en liberté conditionnelle. Ils ne sont pas complètement tirés d'affaire: une fois les attendus rédigés, si la cour de cassation confirme leur condamnation, ils devront retourner en prison.