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Demande en mariage
Paris, ville de l’Amour ...y compris pour les fans de foot les plus acharnés! Un groupe de supporters du Pays de Galles en voyage à Paris pour l’Euro a pu en faire l’expérience.
C’est ainsi qu’en pleine fan zone, au pied de la tour Eiffel, l’un d’entre eux a décidé de demander sa petite amie en mariage: le cadre ne manquant pas de charme, et leurs amis lui montrant la voie de tous leurs poumons, la belle a dit “oui” sans hésitation. Le romantisme n’est pas mort, même s’il se niche parfois entre les chants de supporters.
Paris, ville de l’Amour ...y compris pour les fans de foot les plus acharnés! Un groupe de supporters du Pays de Galles en voyage à Paris pour l’Euro a pu en faire l’expérience.
C’est ainsi qu’en pleine fan zone, au pied de la tour Eiffel, l’un d’entre eux a décidé de demander sa petite amie en mariage: le cadre ne manquant pas de charme, et leurs amis lui montrant la voie de tous leurs poumons, la belle a dit “oui” sans hésitation. Le romantisme n’est pas mort, même s’il se niche parfois entre les chants de supporters.
Bataille des Pokémon
A Hong Kong, Nintendo envisage de traduire en mandarin le nom de Pikachu, réveillant les dissensions entre la région autonome, qui parle cantonais, et la Chine.
Pour les Hongkongais, le petit Pokémon jaune se prénomme depuis toujours «Bai-kaa-chyu», la prononciation cantonaise de «Pikachu». Mais, depuis quelques semaines, une terrible menace plane sur les fans de la petite figurine. Nintendo souhaite le débaptiser pour le renommer « Pi-ka-qiu », un nom plus familier en mandarin. Et ainsi unifier le marché chinois. Jusqu’à présent, les jeux vidéo Pokémon étaient distribués dans les différentes langues parlées en Chine, mais la firme japonaise prévoit de renommer une centaine de Pokémon en mandarin, la première langue la plus parlée dans le pays. Une initiative qui a déclenché la colère des habitants de Hong Kong, qui, eux, parlent cantonais.
Le 30 mai dernier, devant le consulat japonais de Hong Kong, des manifestants se sont réunis en clamant : « Pas de Pi-ka-qiu, rendez-nous Bai-kaa-chyu ! ». Au-delà des revendications des fans hongkongais se cache aussi un combat politique. Parmi les groupes qui contestent la décision de Nintendo figure Civic Passion, un mouvement qui est opposé à l’ingérence de Pékin dans la région autonome. Il demande à Nintendo de revenir sur sa décision, mais n’a pas été entendu jusqu’ici. Sur le Net, une pétition a déjà recueilli près de 6.000 signatures pour demander la traduction en cantonais du prochain jeu vidéo de l’éditeur.
Wong Yeung-tat, leader de Civic Passion, a ainsi affirmé : «Notre culture et notre langue sont menacées par le gouvernement de Pékin. Nous craignons que le cantonais ne disparaisse». Selon Stephen Mattews, professeur de sciences humaines à l’université de Hong Kong, «un simple détail assez trivial à propos d’un Pokémon devient un vrai problème, parce que la question est très sensible».
A Hong Kong, Nintendo envisage de traduire en mandarin le nom de Pikachu, réveillant les dissensions entre la région autonome, qui parle cantonais, et la Chine.
Pour les Hongkongais, le petit Pokémon jaune se prénomme depuis toujours «Bai-kaa-chyu», la prononciation cantonaise de «Pikachu». Mais, depuis quelques semaines, une terrible menace plane sur les fans de la petite figurine. Nintendo souhaite le débaptiser pour le renommer « Pi-ka-qiu », un nom plus familier en mandarin. Et ainsi unifier le marché chinois. Jusqu’à présent, les jeux vidéo Pokémon étaient distribués dans les différentes langues parlées en Chine, mais la firme japonaise prévoit de renommer une centaine de Pokémon en mandarin, la première langue la plus parlée dans le pays. Une initiative qui a déclenché la colère des habitants de Hong Kong, qui, eux, parlent cantonais.
Le 30 mai dernier, devant le consulat japonais de Hong Kong, des manifestants se sont réunis en clamant : « Pas de Pi-ka-qiu, rendez-nous Bai-kaa-chyu ! ». Au-delà des revendications des fans hongkongais se cache aussi un combat politique. Parmi les groupes qui contestent la décision de Nintendo figure Civic Passion, un mouvement qui est opposé à l’ingérence de Pékin dans la région autonome. Il demande à Nintendo de revenir sur sa décision, mais n’a pas été entendu jusqu’ici. Sur le Net, une pétition a déjà recueilli près de 6.000 signatures pour demander la traduction en cantonais du prochain jeu vidéo de l’éditeur.
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