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Refus
La justice française a rejeté jeudi le recours d'un adepte du "barefooting" réclamant, au nom de sa "liberté individuelle", le droit de marcher pieds nus dans l'enceinte de la Citadelle de Besançon (est).
Mickaël Lechantre, qui marche pieds nus en permanence depuis sept ans, s'est vu à plusieurs reprises refuser l'entrée du site, des fortifications du 17e siècle classées au patrimoine mondial de l'Unesco.
Ce jeune homme de 33 ans avait alors saisi la justice pour faire abroger le règlement intérieur, qui oblige les visiteurs à être chaussés."Je ne nuis à personne en étant pieds nus. Je demande juste qu'on me laisse vivre ma vie", avait-il déclaré à l'AFP à l'issue de l'audience.
Las, le tribunal de Besançon a jugé que "cette restriction à la liberté individuelle du choix par chacun de sa tenue vestimentaire" était "légalement" justifiée, notamment pour prévenir de possibles accidents, pour des raisons d'hygiène et par respect des lieux.
Les pieds nus sont "plus aérés, donc propres, que des semelles de chaussures jamais lavées", rétorque Mickaël Lechantre, notant que "dans de nombreuses cultures, enlever ses chaussures est au contraire une marque de respect".
Décidé à faire appel, il se dit prêt à aller "jusque devant la Cour européenne des droits de l'Homme" afin de faire valoir sa "liberté individuelle" et d'"obtenir une jurisprudence" pour "toutes les personnes qui marchent pieds nus".
La justice française a rejeté jeudi le recours d'un adepte du "barefooting" réclamant, au nom de sa "liberté individuelle", le droit de marcher pieds nus dans l'enceinte de la Citadelle de Besançon (est).
Mickaël Lechantre, qui marche pieds nus en permanence depuis sept ans, s'est vu à plusieurs reprises refuser l'entrée du site, des fortifications du 17e siècle classées au patrimoine mondial de l'Unesco.
Ce jeune homme de 33 ans avait alors saisi la justice pour faire abroger le règlement intérieur, qui oblige les visiteurs à être chaussés."Je ne nuis à personne en étant pieds nus. Je demande juste qu'on me laisse vivre ma vie", avait-il déclaré à l'AFP à l'issue de l'audience.
Las, le tribunal de Besançon a jugé que "cette restriction à la liberté individuelle du choix par chacun de sa tenue vestimentaire" était "légalement" justifiée, notamment pour prévenir de possibles accidents, pour des raisons d'hygiène et par respect des lieux.
Les pieds nus sont "plus aérés, donc propres, que des semelles de chaussures jamais lavées", rétorque Mickaël Lechantre, notant que "dans de nombreuses cultures, enlever ses chaussures est au contraire une marque de respect".
Décidé à faire appel, il se dit prêt à aller "jusque devant la Cour européenne des droits de l'Homme" afin de faire valoir sa "liberté individuelle" et d'"obtenir une jurisprudence" pour "toutes les personnes qui marchent pieds nus".
Course
Vous voulez courir? Eh bien payez! C'est ce qu'a signifié le conseil municipal d'un village britannique à des sportifs qui organisaient des courses gratuites dans un parc public, s'attirant aussitôt une pluie de critiques, dont celles de la championne Paula Radcliffe.
Le conseil municipal de Stoke Gifford (ouest) ne s'attendait certainement pas à une si grande médiatisation au moment de voter, par six voix contre quatre, une motion sommant "parkrun", un groupe organisant des footings gratuits dans le monde entier, de payer pour continuer ses courses dans le parc du coin.
"Nous avons demandé à parkrun de participer à l'entretien" du parc, a déclaré à l'AFP un conseiller municipal, soulignant que les courses, qui n'attiraient au départ qu'une soixantaine de personnes par semaine, en rassemblaient désormais plusieurs centaines.
L'affaire a rapidement rebondi dans les médias britanniques et une pétition réclamant le retrait de la motion réunissait plus de 20.000 signataires mercredi sur le site Change.org.
Intervenant dans le débat, la Britannique Paula Radcliffe, qui détient le record du monde du marathon féminin, établi en 2013, en 2 h 15 min 25 sec, s'est dite "complètement opposée à cette décision fumeuse".
Vous voulez courir? Eh bien payez! C'est ce qu'a signifié le conseil municipal d'un village britannique à des sportifs qui organisaient des courses gratuites dans un parc public, s'attirant aussitôt une pluie de critiques, dont celles de la championne Paula Radcliffe.
Le conseil municipal de Stoke Gifford (ouest) ne s'attendait certainement pas à une si grande médiatisation au moment de voter, par six voix contre quatre, une motion sommant "parkrun", un groupe organisant des footings gratuits dans le monde entier, de payer pour continuer ses courses dans le parc du coin.
"Nous avons demandé à parkrun de participer à l'entretien" du parc, a déclaré à l'AFP un conseiller municipal, soulignant que les courses, qui n'attiraient au départ qu'une soixantaine de personnes par semaine, en rassemblaient désormais plusieurs centaines.
L'affaire a rapidement rebondi dans les médias britanniques et une pétition réclamant le retrait de la motion réunissait plus de 20.000 signataires mercredi sur le site Change.org.
Intervenant dans le débat, la Britannique Paula Radcliffe, qui détient le record du monde du marathon féminin, établi en 2013, en 2 h 15 min 25 sec, s'est dite "complètement opposée à cette décision fumeuse".