Insolite


Mercredi 20 Avril 2016

"Embrassez
un Britannique"


Une Allemande de Londres a lancé une campagne intitulée "Embrassez un Brit(annique)", poignante tentative pour éviter un Brexit, ou sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à l'issue du référendum du 23 juin, devenue virale sur les réseaux sociaux.
"Nous sommes des citoyens européens qui voulons que les Britanniques restent dans l'UE. C'est notre déclaration d'amour", proclame le slogan posté sur Twitter par @pleasedontgouk. La campagne a été lancée en février par Katrin Lock, une Allemande qui vit à Londres depuis sept ans mais a pris de l'ampleur ces derniers temps. Elle demande aux Européens de poster des selfies d'eux en train de faire une accolade à des amis anglais, sous les hashtags #hugabrit et #pleasedontgouk, pour les convaincre de voter pour un maintien de leur pays dans l'UE lors du référendum sur cette question.
"C'est un petit peu hippy, mais un peu de hippiness (jeu de mot avec "happiness", joie, NDLR) est nécessaire. Les gens passent leur temps à débattre de concombre et de bonnet de douche. Nous voulions faire quelque chose de positif au lieu de parler juste de lois et de règlements", a-t-elle expliqué au journal The Local.
La campagne a déjà récolté un grand nombre de photographies, allant d'une anonyme embrassant un buste en pierre de l'écrivaine Virginia Woolf à des Britanniques embrassant des migrants vivant en Grande-Bretagne.
Les sondages sur le référendum du 23 juin sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE prévoient un résultat très serré, avec encore un large pourcentage d'indécis.

 

Clinton au métro

Hillary Clinton a brièvement pris le métro jeudi à New York dans le cadre d'une escale de campagne dans le Bronx, occasion de se moquer de Bernie Sanders, son rival démocrate dans la course à la Maison Blanche.
Mme Clinton, accompagnée d'un élu local et de nombreux journalistes, n'avait pas pris le métro, a-t-elle affirmé, depuis 18 mois ou deux ans.
Et elle a dû passer à cinq reprises sa carte magnétique dans le lecteur pour pouvoir pousser le tourniquet d'entrée, et prendre la ligne 4 pour deux arrêts, encadrée d'un important dispositif de sécurité.
Mais elle savait au moins qu'il ne fallait plus de jetons pour y entrer, contrairement à Bernie Sanders. La semaine dernière, quand un journaliste lui avait demandé comment circuler dans le métro new-yorkais, le sénateur du Vermont avait répondu: "Que voulez-vous dire, comment prendre le métro aujourd'hui ? Vous prenez un jeton et vous rentrez". Certains New-Yorkais s'en étaient gaussés.
Né à Brooklyn, Bernie Sanders, 74 ans, a quitté New York pour le Vermont (nord) en 1968.
"Je pense que ça a changé quand j'étais sénatrice. Je pense que c'était durant mon premier mandat qu'ils sont passés des jetons aux cartes de métro", a déclaré jeudi Mme Clinton, sénatrice de New York de 2001 à 2009.
Les jetons ont effectivement été abandonnés en 2003.

 


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