Autres articles
-
A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons
-
Découverte d’une molécule qui désarme les bactéries
-
Au Cap, les ambulanciers "prient" avant d'intervenir dans les quartiers chauds
-
Niveau de vie, santé : Le rebond post-Covid s'essouffle déjà
-
Pour les rendre compatibles avec tous les groupes sanguins : Un outil pourrait modifier les globules rouges
Dealers
Pour passer de la cocaïne d’Amérique du Sud en Afrique, des trafiquants argentins et colombiens ont trouvé une nouvelle méthode: imprégner de drogue du riz destiné à un programme de l’ONU de lutte contre la faim.
Le chargement —920 sacs— a été intercepté dernièrement dans le port de Rosario, en Argentine, a annoncé le directeur général des douanes du pays, Guillermo Michel, jugeant le procédé “sophistiqué et innovant”.
D’après les enquêteurs, les trafiquants comptaient d’abord envoyer la marchandise au Brésil, première étape d’un long périple avec l’Europe comme destination finale.
Il y avait au plus 30 kg de cocaïne.
“C’était certainement un essai, et si cela avait fonctionné, ils auraient continué avec des quantités plus importantes”, a estimé Guillermo Michel.
Sept Colombiens soupçonnés de liens avec le cartel del Norte del Valle, quatre Argentins et un Guatémaltèque ont été arrêtés lors du coup de filet de la police argentine.
L’Argentine est essentiellement un pays de transit et de blanchiment de l’argent de la drogue, provenant des régions andines et destinées au marché européen.
Pour passer de la cocaïne d’Amérique du Sud en Afrique, des trafiquants argentins et colombiens ont trouvé une nouvelle méthode: imprégner de drogue du riz destiné à un programme de l’ONU de lutte contre la faim.
Le chargement —920 sacs— a été intercepté dernièrement dans le port de Rosario, en Argentine, a annoncé le directeur général des douanes du pays, Guillermo Michel, jugeant le procédé “sophistiqué et innovant”.
D’après les enquêteurs, les trafiquants comptaient d’abord envoyer la marchandise au Brésil, première étape d’un long périple avec l’Europe comme destination finale.
Il y avait au plus 30 kg de cocaïne.
“C’était certainement un essai, et si cela avait fonctionné, ils auraient continué avec des quantités plus importantes”, a estimé Guillermo Michel.
Sept Colombiens soupçonnés de liens avec le cartel del Norte del Valle, quatre Argentins et un Guatémaltèque ont été arrêtés lors du coup de filet de la police argentine.
L’Argentine est essentiellement un pays de transit et de blanchiment de l’argent de la drogue, provenant des régions andines et destinées au marché européen.
Décrire la neige
Pour décrire la “neige” dans leur dialecte régional, le scots, les Ecossais n’ont pas un, ni deux, ni même trois, mais... 421 mots différents, soit davantage que les Inuits, révèlent mercredi des chercheurs.
Le scots est l’une des deux langues régionales, avec le gaélique écossais, parlées en Ecosse et qui cohabitent avec l’anglais.
“Le scots est constitué d’une variété de dialectes et dispose de ses propres dictionnaires, traditions littéraires, vocabulaires et expressions, sans avoir toutefois le statut officiel reconnu de langue”, explique à l’AFP Hamish MacDonald, promoteur du scots au sein de la Bibliothèque nationale d’Ecosse.
Soucieux du détail —et de la couleur du ciel—, les Ecossais parlant ce dialecte désignent ainsi la neige avec 421 termes différents permettant de décrire avec luxe de précisions les chutes de neige, les flocons et autres blanches intempéries.
Il y a “feefle”, pour les tourbillons, ou “flindrikin”, quand la neige tombe doucement.
Ces mots sont répertoriés dans un dictionnaire des synonymes sur lequel travaillent des chercheurs de l’Université de Glasgow, et dont une première partie, consacrée à la neige et au sport, a été mis en ligne mercredi.
“La météo a occupé une place cruciale dans la vie des gens en Ecosse pendant des siècles”, souligne Susan Rennie, maître de conférence à l’Université de Glasgow et spécialisée dans les langues.
De fait, l’étude du scots offre un nouvel éclairage sur l’histoire des peuples de la région septentrionale du Royaume-Uni. Autre exemple: les billes. Décrit en scots avec 369 mots différents, ce jeu a été extrêmement populaire pendant des générations et des générations en Ecosse.
Selon un recensement de 2011, le dialecte est parlé par environ un Ecossais sur trois, soit 1,6 million de personnes, indique Hamish MacDonald.
Pour décrire la “neige” dans leur dialecte régional, le scots, les Ecossais n’ont pas un, ni deux, ni même trois, mais... 421 mots différents, soit davantage que les Inuits, révèlent mercredi des chercheurs.
Le scots est l’une des deux langues régionales, avec le gaélique écossais, parlées en Ecosse et qui cohabitent avec l’anglais.
“Le scots est constitué d’une variété de dialectes et dispose de ses propres dictionnaires, traditions littéraires, vocabulaires et expressions, sans avoir toutefois le statut officiel reconnu de langue”, explique à l’AFP Hamish MacDonald, promoteur du scots au sein de la Bibliothèque nationale d’Ecosse.
Soucieux du détail —et de la couleur du ciel—, les Ecossais parlant ce dialecte désignent ainsi la neige avec 421 termes différents permettant de décrire avec luxe de précisions les chutes de neige, les flocons et autres blanches intempéries.
Il y a “feefle”, pour les tourbillons, ou “flindrikin”, quand la neige tombe doucement.
Ces mots sont répertoriés dans un dictionnaire des synonymes sur lequel travaillent des chercheurs de l’Université de Glasgow, et dont une première partie, consacrée à la neige et au sport, a été mis en ligne mercredi.
“La météo a occupé une place cruciale dans la vie des gens en Ecosse pendant des siècles”, souligne Susan Rennie, maître de conférence à l’Université de Glasgow et spécialisée dans les langues.
De fait, l’étude du scots offre un nouvel éclairage sur l’histoire des peuples de la région septentrionale du Royaume-Uni. Autre exemple: les billes. Décrit en scots avec 369 mots différents, ce jeu a été extrêmement populaire pendant des générations et des générations en Ecosse.
Selon un recensement de 2011, le dialecte est parlé par environ un Ecossais sur trois, soit 1,6 million de personnes, indique Hamish MacDonald.