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Ovni
Soixante-dix ans après, le mystère est résolu. Dans les années 1950, la Norvège s’interrogait : quelles étaient ces mystérieuses lumières qui traversaient le ciel à très haute vitesse ?
Des pilotes de lignes indiquaient avoir vu des lumières les dépasser rapidement ; au sol, les témoins assuraient avoir vu des objets lumineux à une altitude inhabituelle...
“C’était nous”, vient d’admettre la CIA sur son compte Tweeter, ouvert récemment.
Ces Ovnis étaient en fait des prototypes de l’avion de reconnaissance U2 qui fut utilisé intensivement durant la guerre froide par les Etats-Unis, notamment pour observer les territoires soviétiques. La caractéristique principale de l’U 2 est sa capacité à voler à haute altitude (70.000 pieds, soit environ 21.000 mètres), à une époque où les avions de ligne volaient à 4500 mètres environ et les avions militaires à 9.000 mètres maximum.
Quand le soleil se couchait, l’U2 était toujours suffisamment haut pour réfléchir ses rayons, ce qui les faisait apparaître comme des objets lumineux brillants.
La mise en service de l’U2 a eu lieu en 1957, mais les premiers vols test ont débuté en 1955. L’US Air Force avait bien fait le lien à l’époque entre l’avion et les témoignages d’Ovni, mis a préféré taire l’information pour ne rien révéler à l’ennemi soviétique.

Pilote
Tout le monde peut se brouiller avec ses collègues de bureau, mais les conséquences peuvent être plus graves dans un cockpit d’avion que dans un open-space. Deux pilotes de ligne en ont fait les frais en étant suspendus suite à un incident en vol.
L’histoire se passe en Australie. Le départ d’un vol d’Air New Zealand entre Perth (Australie) et Auckland (Nouvelle-Zélande), le 21 mai, avait été retardé car le copilote avait été soumis à un test pour la consommation de drogue et d’alcool. Ce test est aléatoire, précise bien la compagnie.
“Ce retard avait agacé le capitaine qui se targue de son efficacité opérationnelle”, a précisé à l’AFP le responsable de la sécurité chez Air New Zealand, Errol Burtenshaw.
Pendant le vol, le copilote a pris une pause et est allé boire un café en compagnie d’un autre membre de l’équipage dans le coin cuisine de l’avion. A sa grande surprise, lorsqu’il a voulu retourner dans le cockpit, le pilote n’a pas répondu aux appels d’ouverture de la porte. Cette situation a suscité une grande frayeur au sein de l’équipage, qui a envisagé l’hypothèse d’un malaise du pilote.
“Le capitaine n’a pas répondu aux appels ou ouvert la porte car il approchait un point de virage, et il voyait dans son moniteur un membre de l’équipage, et non le copilote en train de sonner”, a assuré à l’AFP Errol Burtenshaw.
Cette version officielle n’a pas empêché la compagnie aérienne de mener une enquête... Et de suspendre le pilote pendant deux semaines et le copilote pendant une semaine. Les deux hommes ont reçu une formation supplémentaire et une assistance psychologique pour les aider à gérer ce type de tensions.