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Faux certificats
Le décalage horaire de onze heures entre Rio et Pékin a généré un commerce juteux en Chine où se vendent comme des petits pains de faux certificats d'arrêt-maladie, destinés aux fans de football épuisés par leurs veillées nocturnes.
De très nombreux Chinois restent éveillés le soir ou programment leur réveil en pleine nuit pour regarder sur leur petit écran les matches de la Coupe du monde, diffusés pour la plupart à minuit, 03h00 ou 06h00 du matin.
Une requête effectuée jeudi par l'AFP sur le moteur de recherche Baidu, alliant les mots "Pékin" et "arrêt-maladie", renvoyait 49.500 résultats, les vendeurs proposant notamment des certificats hospitaliers dûment tamponnés et signés d'un médecin.
Les fournisseurs ont dans leur "catalogue" des arrêts pour toutes sortes de pathologies, de la grippe à l'insuffisance respiratoire.
Pour environ 20 yuans (2,35 euros), on peut également se faire envoyer un arrêt pour une fracture ou un avortement. La plus grande discrétion est promise au candidat souhaitant se faire "porter pâle".
Le trafic de diplômes et documents officiels divers est très répandu en Chine, pays passé maître en contrefaçons. Mais cette fois certaines limites semblent avoir été franchies.
Le grand site de vente en ligne Taobao a ainsi censuré les recherches associant les mots-clé "Coupe du monde" et "arrêt de travail", a rapporté le Quotidien de la jeunesse de Pékin.
Mais des réseaux sociaux ont pris la relève, notamment des sites de microblogs. Sur l'un d'entre eux un vendeur affirme à ses clients potentiels: "Je gère ce commerce de façon honnête et votre commande demeurera secrète".
Crimes
Une ville de l'ouest du Kenya a connu dernièrement une chute drastique de la criminalité, amenant la police à cette conclusion: les criminels sont trop occupés à regarder la Coupe du monde pour commettre leurs méfaits.
"Au moins maintenant les jeunes ont quelque chose qui les occupe, comme ça ils ne sont pas pris dans des activités criminelles", a déclaré David Ng'etich, un officier de police de la ville de Kisumu, cité par le journal The Star.
"Nous espérons que la paix va se maintenir même après la Coupe du monde", a-t-il confié.
Le patron de la police de Kisumu, Musa Kongoli, a dit au journal que depuis que le Mondial brésilien a démarré, il n'avait pas eu à traiter de cas "très graves", "mis à part l'incident lors duquel un policier a abattu un fan de foot" chez un marchand de vidéos à la suite d'une dispute.